Un mois après la libération anticipée de 10.000 détenus par Nicole Belloubet: déjà, les premières récidives
Un mois après la libération anticipée de 10.000 détenus par Nicole Belloubet: déjà, les premières récidives
Source: https://fr.sputniknews.com/Par Edouard Chanot
C’est une conséquence inattendue de l’épidémie de Covid-19: le problème de la surpopulation carcérale en France a été résolu par des libérations massives de détenus. Au prix de la sécurité des Français? Déjà, des crimes et délits commis par certains anciens détenus se font remarquer.
Vendredi 10 avril à Saint-Fort-sur-le-Né, un village de Charente. Il est 13h quand une voiture manque un virage serré et termine sa course dans le fossé… Pourtant blessé, le conducteur parvient à s’extraire du véhicule et s’enfuit avant l’arrivée des gendarmes. Le véhicule avait été volé 48 h plus tôt. Les riverains parviendront à orienter les forces de l’ordre et l’équipe cynophile parviendra à retrouver sa piste et à quadriller la zone. L’interpellation est musclée: caché derrière l’église du village, il cherchera à se défendre avec une hachette, avant que le chien ne l’immobilise par une morsure à l’épaule.
L’individu faisait partie des 10.000 détenus libérés de manière anticipée depuis un mois, en raison du Covid-19. à peine sorti de prison, il y retournera donc. Pourtant, du côté du ministère de la Justice, la fierté semble de mise:
«La diminution constatée au 13 avril est de 9.923 détenus depuis le 16 mars», a déclaré Stéphane Bredin, directeur de l’administration pénitentiaire, lors d’une audition par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, ce mercredi 15 avril.
Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, avait justifié cette mesure pour endiguer la propagation du virus dans les prisons, après de nombreuses mutineries à travers la France en raison de la suspension des parloirs. Le taux de surpopulation carcérale s’élèverait désormais à 103%, avec 62.650 détenus au 15 avril, alors qu’il était à 119%, avec plus de 72.400 détenus au 1er mars. Le problème de la surpopulation carcérale serait donc résolu en France, non en raison de la construction de places de prison supplémentaires, comme le gouvernement l’avait promis en 2018 au gré des réformes de la justice, mais du fait du Covid-19.
Qui sont-ils, ces détenus libérés avant l’heure?
Une décision sanitaire qui se confond toutefois avec le laxisme pénal. «J’ai notamment demandé aux juridictions de différer la mise à exécution des courtes peines d’emprisonnement», avait de surcroît précisé Nicole Belloubet. À la Chancellerie, on affirme que les personnes libérées sont des condamnés en fin de peine. Les ordonnances présentées par la Garde des Sceaux en Conseil des ministres précisent le mécanisme: a priori, il s’agirait de détenus dont il resterait moins de six mois d’incarcération… quel que soit le motif, exception faite des détenus condamnés pour violences intrafamiliales ou des terroristes djihadistes. Mais Le Point a révélé la semaine passée que 130 radicalisés (convertis en prison après leur condamnation, notamment) avaient été libérés depuis un mois.
Sur 10.000 détenus libérés, combien de récidives?
Et avec eux, de nombreuses petites frappes. Ainsi un homme a-t-il été interpellé hier 14 avril aux Sables-d’Olonne, vers 21h45. C’est un témoin qui a donné l’alerte: fortement alcoolisé, l’individu aurait frappé sa femme en pleine rue la victime aurait reçu un coup de poing et visage et un coup de pied au genou. Ce détenu était sorti de prison l’avant-veille.
Un jeune homme de 20 ans est quant à lui retourné par la case prison, le 1er avril, pour ne pas avoir respecté le confinement. Condamné pour des cambriolages quand il était mineur, il a été contrôlé à trois reprises par la police entre dimanche 12 et mardi14 avril. C’est à la quatrième verbalisation qu’il a été emmené en garde à vue pour être jugé, ce mercredi. Le tribunal de Saint-Étienne l’a condamné à quatre mois de prison, cinq jours après avoir quitté la maison d’arrêt de La Talaudière. Pas de doute, donc: le plan de libération anticipée de Nicole Belloubet fonctionne à merveille.
Le 5 avril à 4h00 du matin, un autre jeune homme, de 22 ans, agressait une femme médecin à Villeurbanne. Criant et se débattant, le médecin poussa le délinquant à fuir avec le véhicule. Mais la police parvint à le retrouver. C’est à Saint-Étienne que la brigade anti-criminalité a procédé à l’interpellation de l’individu. L’auteur des faits était connu pour 60 mentions au fichier de traitement d’antécédents judiciaires (TAJ). Il était sorti deux semaines auparavant, mais on ignore s’il avait bénéficié du plan de libération anticipée de Nicole Belloubet.
Pour l’avocat Guillaume Jeanson, porte-parole de l’Institut pour la Justice, un tel plan demeure une solution de facilité. Il a tiré la sonnette d’alarme au micro de Sputnik, soulignant un précédent historique pour le moins inquiétant:
«En 1981, la libération anticipée à la faveur d’un décret de grâce et d’amnistie de plus de 5.000 détenus s’est traduite l’année suivante par un bond de 20% du taux de criminalité, qui est passé de 53,5 à 63 pour mille.»
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30 mai 2020 - 10 h 04 min
Il est consternant que dame Belloubet ait fait montre d’arrogance et se soit acharnée il n’y a pas si longtemps sur les Gilets Jaunes, dignes représentant du peuple dans sa diversité, ce, en leur infligeant des blessures, des morts et des peines inouïes alors que ces citoyens ne faisaient que manifester dans le calme et la dignité pour faire respecter le droit et leur droit à vivre de leur travail.
Dois-je faire remarquer à dame Belloubet que ses acolytes passés et présents ont généré un présent décomposé et un futur hypothétique au regard de la somme de corruptions, vols et crimes perpétrés par ses alter-ego, celle-ci ne s’est apparemment jamais posé de questions lorsque son « Kapo de service » vendait les entreprises et biens de la France, était-il normal et légal que les biens de notre Etat soient attribués à une bande de moins disant, et dont les premiers actes de forfaitures furent en continu de licenciés les personnels de ces entreprises et de délocaliser.
Dame Belloubet devrait savoir que ces entreprises bâties par nos anciens répondaient au cahier des charges de l’Etat, fournissait du travail à des centaines de milliers de français et que ce fait et pas des moindres était un facteur stabilisant de paix social dans notre Hexagone, en plus de générer des rentrées financières pour notre pays.
Alors, dans cette ambiance apocalyptique, dame Belloubet a libéré 13.700 détenus grand bienfait lui et leur fasse, mais on peut se poser des questions lorsque l’on sait que cet exécutif est nourri aux « idéaux » illuminati, tel son prédécesseur Jean-Jacques Urvoas qui clamait ouvertement les délires du Talmud, véritable manuel et mode d’emploi du crime organisé, à fortiori lorsque déjà les premiers dérapages criminels de ces “oiseaux“ en liberté ont eu lieu.
Que dire, lorsque sur ces 13.700 détenus, plus de 130 terroristes des plus chevronnés ont fait partie de cette “charrette“ libératoire, auquel magma il faut y greffer ces enfants terroristes âgés d’une dizaine d’années dont le palmarès est d’avoir exécutés des innocents, on hallucine… dame Belloubet, en cet instant ma pensée va aux personnels de Police et de Gendarmerie qui ont travaillé dur, au péril de leur vie pour serrer ces truands que vous avez lâché dans la nature.
Il y a de quoi être inquiet lorsque l’on connaît la somme de délits et crimes journaliers occultés auxquels viennent s’ajouter ceux perpétrés par le club chaque jour plus invasif et de plus en plus agressif des migrants.
Car nous en sommes là !
« La justice privée est parfois le seul remède, quand l’institution judiciaire ne remplit pas sa fonction. »
Christian Sébenne
28 mai 2020 - 14 h 19 min
Je ne vous ferais pas l’injure de vous rappeler que, lors d’une crise, si les plans sont foireux il est toujours possible, si les tacticiens sont de qualité, d’y remédier comme en 1914.
Mais que s’il n’y a pas de plan ou si ce plan fut ignoré, comme il en fut dès le début de cette pandémie, alors ce sera la panique et tout sera fait en dépit du bon sens.
Le problème que pose la panique vient du fait qu’elle s’accroît avec le temps, pouvant, de plus, perdurer au-delà de la crise elle-même.
Entre les mésententes entre les personnes, un chef silencieux ou aux ordres contradictoires, de petits intérêts particuliers qui s’y expriment en accentuant ce chaos, puis le temps qu’il faut pour rétablir un petit peu d’ordre, tout cela ne peut que générer un trouble aux bas des échelles, allant même jusqu’à ce que chacun ou en groupe réduit en fasse à sa tête, n’écoutant plus ceux qui dirigent.
Ceci d’autant plus si, auparavant, ces derniers avaient agi de manière inappropriée.
Je suis de ce principe où il faut remonter aux causes premières pour comprendre la présent.
Je fais remonter l’origine de nos difficultés entre le début du second empire et celui de la III° république et ai remarqué des points de ressemblance entre la période 1917/1950 environ et celle que nous vivons depuis le début du XXI° siècle, passant d’une forme guerrière à celle économique.
La France n’est pas en déclin mais est juste désorganisée, quand bien même doit-elle faire face à un déclassement réel de toutes sortes: nous ne sommes plus la troisième puissance mondiale, ni la cinquième ou la dixième.
En cela nous ne devons pas en prendre ombrage mais il est sain de considérer les faits présents et de ne pas rêvasser.
Avoir la vision la plus précise possible de la situation présente en en comprenant toutes ses origines ne pouvant que nous permettre d’être au mieux lucide pour l’avenir.