« Gilets jaunes » : le lanceur de balles de défense reconnu comme « arme de guerre » par la réglementation internationale
« Gilets jaunes » : le lanceur de balles de défense reconnu comme « arme de guerre » par la réglementation internationale
Source: https://www.francetvinfo.fr – Publié le
Lorsqu’ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie « matériel de guerre », remarque « Le Canard enchaîné ».
Les désormais célèbres lanceurs de balles de défense sont classées comme « armes de guerre » par la réglementation internationale. C’est ce que note Le Canard enchaîné, mercredi 24 avril. Lorsqu’ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie « matériel de guerre », remarque le journal.
Selon Le Canard enchaîné, cette classification s’explique par le fait que le LBD est, à l’origine, un lance-grenades militaire utilisé comme une arme anti-émeute. « Les règlements internationaux qui prennent notamment en compte le calibre des engins empêchent de les classer comme armes civiles », affirme l’hebdomadaire.
Depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes », de nombreuses voix, dont celle du Défenseur des droits, ont réclamé l’interdiction du LBD, accusé d’être à l’origine des blessures graves de dizaines de manifestants. Six organisations ont d’ailleurs déposé une question prioritaire de constitutionnalité en ce sens, devant le Conseil d’Etat. Mais ce dernier a refusé, le 12 avril, de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient les associations.
Pour lire l’article original, cliquer (ICI).
1 mai 2019 - 9 h 32 min
Le plus grave c’est quand on voit les BAC/BRI en faire usage comme s’il s’agissait d’un jeu vidéo, sur des manifestants qui fuient ou non hostiles.
Aucun respect des consignes d’ouverture du feu introduit par les conventions.
Les CRS/GM semblent être sanctionnés, les BAC/BRI semblent être couvertes…
4 mai 2019 - 8 h 41 min
Fred, ce sont eux justement qui sont en cause dans ces blessures.
D’ailleurs les BAC et BRI n’ont rien à faire dans du maintien de l’ordre. Ce sont eux qu’on voit aussi en jean’s basket voir survet, donc absolument pas équipés et formés pour cette activité spécifique. Ce sont eux qui, aussi, devait acheter du matériel de protection sur leur propre argent.
Alors ils sont bien an cause dans ces faits la, mais le responsable, mais surement pas coupable, se trouve bien au dessus, et je ne parle, pas du préfet.