Affaire BENALLA: Son ascension fulgurante au grade de lieutenant-colonel de réserve provoque de vives tensions au sein des militaires de la gendarmerie
Affaire BENALLA: Son ascension fulgurante au grade de lieutenant-colonel de réserve provoque de vives tensions au sein des militaires de la gendarmerie
Décidément, l’affaire Alexandre BENALLA contamine non seulement l’Elysée, le ministère de l’intérieur mais provoque un fort émoi et de vives tensions au sein de la Gendarmerie Nationale en raison de son grade de lieutenant-colonel, au sein de la réserve opérationnelle, âgé à peine de 26 ans, affecté au cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale.
Une liste hallucinante de privilèges lui a été octroyée pour des fonctions de chargé de mission auprès du chef de la présidence de la République. dont le périmètre d’action très étendu reste encore flou à ce jour.
Son ascension fulgurante au sein de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale interroge.
Dans un article intitulé « Alexandre Benalla, un réserviste opérationnel passé de brigadier à lieutenant-colonel : explications (actualisé avec note de la direction aux réservistes) » datant du 20 juillet 2018 actualisé le 23 juillet 2018, nous en extrayons les lignes suivantes:
« Ce sont donc deux civils qui sont mis en cause et la Gendarmerie, même si elle n’a pas communiqué dans ce sens, n’a pas à se justifier ni à sanctionner Alexandre Benalla comme le lui demande un syndicat de police. »
Pour lire l’article, cliquer (ICI)
Sur ce point, l’ESSOR de la Gendarmerie, dans sa constance habituelle se fait la voix de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DDGN) qui communique sans communiquer. Emmanuel MACRON, Président de la République fait de même, lorsque les médias font part de ses positions en indiquant comme source: « son entourage ».
Cette tactique de communication fait certainement référence au stratège chinois Sun Zi (L’art de la guerre, chapitre 3)
« Etre victorieux dans tous les combats n’est pas le fin du fin ; soumettre l’ennemi sans croiser le fer, voilà le fin du fin. »
Observons que la justification pour ne pas sanctionner Alexandre BENALLA au prétexte que c’est un civil qui est mis en cause est une vaste blague. En matière disciplinaire quel que soit la position du militaire, si un fait survenu dans le civil porte atteinte à l’image de marque de la Gendarmerie et que son lien d’appartenance à l’institution est connu de notoriété publique, ce qui est le cas pour Alexandre BENALLA, l’action disciplinaire peut être enclencher. C’est donc une nouvelle fois un mensonge éhonté. Le syndicat de police qui a demandé sa sanction est parfaitement légitime à le faire. Armée média et l’AFAR soutiennent cette position et ce syndicat de police.
Dans un autre article du Parisien du 22 juillet 2018, intitulé « Affaire Benalla-Crase : la note interne de la gendarmerie pour calmer ses troupes« , pour lire l’article cliquer (ICI), nous apprenons « qu’après l’implication de deux réservistes de la gendarmerie dans des violences commises lors d’une manifestation le 1er mai, une note interne détaille fonction et grade de chacun. Et annonce déjà les sanctions. »
Extrait:
« Pour apaiser le trouble naissant dans les rangs de la gendarmerie après l’affaire Benalla-Crase qui implique deux réservistes, la direction de la gendarmerie a publié samedi une note interne – diffusée sur le réseau de communication consacré aux réservistes dit « Minotaur » – que nous dévoilons.
On y apprend que le principal mis en cause, Alexandre Benalla, était bien un engagé de la réserve opérationnelle mais « radié » à « sa demande en 2017 » puis réintégré par la direction de la gendarmerie au titre d’« expert ».
Il a intégré alors un groupe de 74 personnes qui font office de consultants à la demande de la gendarmerie, auxquels elle fait appel pour des besoins particuliers lorsqu’elle ne dispose pas de ces ressources en interne ou parce qu’elles ne sont pas disponibles en temps et en heure. Le même dispositif existe dans d’autres corps de l’Etat comme la Défense.
Contrairement à ce qu’a publier l’Essor de la Gendarmerie, cette note conclut:
« Les faits reprochés à ces deux personnes, commis en dehors de tout lien avec le service de la gendarmerie, auront pour autant des conséquences disciplinaires et statutaires sur leur qualité de réserviste« . »
C’est bien la preuve d’une communication de désinformation de la DGGN qui panique et qui change de version à l’image de la communication de l’exécutif.
LE TEXTE DE LA NOTE DE LA DIRECTION DE LA GENDARMERIE
« Deux personnels, par ailleurs réservistes de la gendarmerie nationale, sont mis en cause dans une affaire de violences en service de maintien de l’ordre à Paris. Ils n’étaient pas employés en mission par la gendarmerie nationale lors des faits reprochés commis le 1er mai dernier.
Il paraît important de vous donner quelques informations sur la situation.
L’un d’entre eux (Alexandre B.) est engagé dans la réserve opérationnelle depuis 2009. Il n’a pas été employé depuis 2015. En 2017, il a été radié à sa demande de la réserve opérationnelle, et a été intégré comme spécialiste expert pour apporter un éclairage sur la fonction protection. Ce vivier peu connu est constitué de 74 personnes recrutées pour leurs compétences particulières (informaticiens, linguistes, communicants, juristes, spécialistes ressources humaines, cadre de sécurité etc…). Ce statut ne permet pas d’être employé en dehors de son domaine de compétence, et exclut toute mission opérationnelle. Le grade d’Alexandre B. (Lieutenant-colonel) lui a été conféré au titre de son niveau d’expertise et pour le seul exercice de sa mission. Il n’a jamais été employé par la gendarmerie nationale dans ce cadre.
Le second (Vincent C.), chef d’escadron de la réserve opérationnelle, a quant à lui intégré cette dernière en 1996. Il a effectué régulièrement des missions de formation et d’encadrement.
Les faits reprochés à ces deux personnes, commis en dehors de tout lien avec le service de la gendarmerie, auront pour autant des conséquences disciplinaires et statutaires sur leur qualité de réserviste. »
Commentaire:
La gendarmerie nationale ne sachant pas comment se dépêtrer de ce bourbier tente de justifier un grade de lieutenant-colonel à un barbouze, réputé expert.
Comme expert en sécurité, c’est un pied nickelé! Tous les documents médias mis en ligne ces deniers jours attestent de son incompétence et de son irresponsabilité. Son parcours de violences et de gestion de la sécurité rapprochée du Président de la République entre autre, pourrait servir de support à l’écriture d’un livre intitulé » Tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de sécurité pour les nuls!« .
Un personnel chargé d’une telle mission, ne se met pas avant. Il vit dans l’ombre et dans la discrétion. Il n’intervient jamais en premier sauf péril imminent. Les techniques d’interpellation, c’est du sérieux et n’ont rien à voir avec un cogneur!
La gendarmerie nationale dispose des meilleurs experts en la matière avec la police nationale reconnus internationalement. Le Général d’armée Denis FAVIER, ancien DGGN était lui un expert incontesté dans ce domaine. Reconnaître un tel guignol comme expert est une offense pour tous les gendarmes et les policiers de terrain qui arpentent le bitume au quotidien pour assurer la sécurité des citoyens et de la Nation.
- AUDITION DE Gérard COLLOMB, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur:
Lors de son audition ce matin, le ministre de l’intérieur qui n’a rien vu, rien entendu et rien dit, a tout même évoqué un contact avec le général d’armée Richard LIZUREY, DGGN qui a affirmé être l’auteur de la décision de nommer Alexandre BENALLA au grade de lieutenant-colonel. C’est un fait sans précédent au sein de la Gendarmerie Nationale et une faute particulièrement grave.
Toutes les mesures de radiation auraient du être prises dès la connaissance des faits, ce qui là encore, a tardé.
Quand à la non application de l’article 40 du Code de Procédure Pénale qui stipule en son alinéa 2:
« Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »
La jurisprudence des précédents ministres de l’intérieur évoquée lors de cette audition est une vaste blague! La seule jurisprudence qui peut être invoquée c’est la loi et pas des traditions ministérielles…
Sur ce point, il appartient au législateur de compléter cette obligation légale par un texte de loi réprimant ce manquement qui n’existe pas aujourd’hui et qui ne constitue donc pas en l’espèce une infraction pénale. Ce serait le moyen de responsabiliser tous les acteurs en leur qualité d’autorité constituée, d’où leur sentiment d’impunité actuel.
C’est au plus bas de la hiérarchie, que l’information de l’autorité judiciaire doit être effectuée conformément à l’article 40 du CPP selon les propos du Ministre de l’Intérieur. Supputation, interprétation! C’est de la pure foutaise! Ce n’est pas ce qui dit le texte de loi.
Chacun est responsable à son niveau. C’est l’histoire de la patate chaude. C’est un problème de gestion au niveau de l’Elysée et bientôt, le responsable sera un policier lambda… Qui va le croire!
La République inaltérable, irréprochable, exemplaire c’est tout sauf cela! Le mensonge et toujours le mensonge comme réponse, c’est intolérable dans une démocratie!
Armée média et l’AFAR ont dénoncé des délits, ont saisi les autorités militaires, judiciaires et que s’est-il passé? Rien! Aucune mise en oeuvre de l’article 40 du CPP, tout a été caché comme d’habitude. Une impunité totale pour les délinquants qui harcèlent les victimes ensuite, avec l’aval de la hiérarchie. C’est cela la réalité! Des faux en écriture dans des enquêtes administratives et judiciaires partiales pour couvrir les malfaisants. Une plainte du DGGN en diffamation pour bâillonner le président de l’AFAR qui a dénoncé les faits conformément à la loi.
Le Général d’armée Richard LIZUREY, DGGN a cassé le lanceur d’alerte ayant dénoncé des faits de violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique et a promu Alexandre BENALLA, auteur de violences en réunion c’est cela la vérité. Elle est belle l’exemplarité du chef!
Harcèlement moral au travail, dossier disciplinaire, rétention illégale sur solde, inertie de l’employeur en matière de harcèlement, dossiers administratifs bloqués et non traités, voilà ce qu’a subi le président de l’AFAR, blessé de guerre, exposé à des risques de suicide importants. C’est cela le courage, c’est de la lâcheté que de s’en prendre à un homme à terre! Dans ces deux cas, les victimes ont été frappées à terre et les auteurs sont protégés par le pouvoir et la DGGN!
On ne frappe pas un homme à terre.«
La réalité dans notre pays, est que l’on brise les victimes, ceux qui dénoncent les délinquants pendant que les malfaisants sont couverts, promus et récompensés.
Les exemples sont pléthores et les preuves aussi.
Arrêtez de mentir et faites le ménage par le haut, car cette affaire démontre un réseau d’influence à haut niveau au sein des institutions des forces de l’ordre, du ministère de l’Intérieur et de l’Elysée.
Il est temps d’en finir avec l’incantation, la communication de circonstance. Il faut des décisions et des actes forts pour épurer ce système complètement vicié, vérolé.
24 juillet 2018 - 21 h 56 min
Le cas de l’ascension de quelques personnes à certains grades n’est pas nouveau en république, il y a quelques années le présentateur de Télévision Michel Drucker s’était vu propulsé au grade de Colonel.
Le chanteur Michel Sardou qui pensait être nommé Général selon des bruits de cours de l’époque, se verra quand même nommé Colonel.
Le fils du chanteur Johnny Halliday, David Halliday vivant aux Etats-Unis sera nommé Capitaine.
Mais le plus dramatique de cette histoire pour la France, sera la nomination au grade de Colonel de l’écrivain autoproclamé philosophe, Bernard-Henri Lévi dit BHL qui fit sans aucun titre, office de ministre des affaires étrangères de la France, ses affaires étranges elles aussi plus que douteuses ont mis à mal notre pays, ce personnage se définissant comme Juif et revendiquant avant tout sa judéité, totalement inféodé à Israël et à la politique d’Israël, on voit où ses turpitudes nous ont plongé.
Sans omettre le trafic des Légions d’Honneur, une banalisation de l’attribution de cette décoration par notamment l’ex président Nikola Sarközy, aurait ramené cette haute distinction au stade de colifichet.
Au regard du dossier encore non limitatif du sieur Alexandre Benalla, on comprend aisément le trouble occasionné dans les différents Corps des Armées, Gendarmerie et Police.
En cette épreuve, recevez tout mon soutien.
Christian Sébenne
27 février 2019 - 8 h 30 min
Bonjour monsieur
..pourriez vous me joindre svp
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..merci par avance
..j ai moi même publié une note sur armee média dont j aimerais discuter avec vous de visu
J’habite Paris 16