Le colonel COLLORIG produit en justice un rapport embarrassant pour beaucoup de monde…

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COLLORIG

Le colonel COLLORIG produit en justice un rapport embarrassant pour beaucoup

de monde…

Pour tenter d’étayer sa plainte en diffamation sur le fond après une première condamnation par le tribunal des référés de VERSAILLES, le 6 février 2018, le colonel Laurent COLLORIG a produit au soutien de ses intérêts, le rapport établi par le général de division Didier QUENELLE, numéro 2 de l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale).

Pour lire notre précédent article…. cliquer (ICI)

Après une minutieuse analyse de ce document par les parties mises en cause (adjudant-chef GUEDON et lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR) il est apparu que celui-ci comporte à l’instar de beaucoup d’autres de ce même service, de nombreuses erreurs, omissions volontaires et mensonges, tout cela dans le dessein de discréditer une fois de plus la victime de harcèlement et de violences psychologiques pour rétablir «l’exemplarité» du chef mis en cause, le colonel COLLORIG.

  • Rappelons à toutes fins utiles quelques articles du Code Pénal:

  • Article 441-1 du Code Pénal:

Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques.

Le faux et l’usage de faux sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

  • Article 441-2 du Code Pénal:

Le faux commis dans un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d’accorder une autorisation est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

L’usage du faux mentionné à l’alinéa précédent est puni des mêmes peines.

Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis :

Soit par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ;

  • Article 441-6 du Code Pénal:

Le fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d’une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Nos précédents articles ont largement démontré la véracité des faits exposés et dénoncés par l’AFAR et Armée média.

C’est ainsi que cet officier supérieur initiateur de cette nouvelle plainte en diffamation a produit en justice un second rapport de l’IGGN (N° 4654/GEND/IGGN/BEA en date du 23 octobre 2017). Il s’agit en fait de celui rédigé par le colonel Richard ANIN, chef du Bureau des Enquêtes Administratives (BEA). Ce document a servi de support à celui du Général QUENELLE déjà publié.

A l’examen de ce rapport, il est constaté qu’il ne contient aucune occultation laissant ainsi apparaître toutes les identités des personnes citées, ce qui va en embarrasser plus d’un et certainement même la DGGN.

  • Comment cela a-t-il pu arriver?

L’hypothèse la plus simple, est qu’il s’agit d’une communication de pièce directe relative à une enquête administrative par le service enquêteur, donc l’IGGN, à un officier supérieur pour l’aider dans sa démarche contentieuse. Il est évident que la procédure de communication de documents administratifs n’a pas été respectée car de telles informations n’auraient jamais du être communiquées ainsi, car elles portent atteinte aux tiers dont les noms sont cités.

D’autre part, une personne avisée et compétente, destinataire d’un tel document n’aurait jamais eu l’idée, la maladresse ou l’imprudence de produire une telle pièce en justice. La raison en est bien simple, chaque personne citée peut faire l’objet d’une citation à témoin devant le tribunal pour confirmer ou infirmer sous serment son témoignage. Au mieux, cela peut constituer une déclaration mensongère pour certains voire au pire, un faux témoignage s’ils persistent dans leurs versions mensongères.

  • Article 434-26 du Code Pénal

Le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.

  • Article 434-13 du Code Pénal

Le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d’une commission rogatoire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

Toutefois, le faux témoin est exempt de peine s’il a rétracté spontanément son témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d’instruction ou par la juridiction de jugement.

  • Article 434-14 du Code Pénal

Le témoignage mensonger est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende :

1° Lorsqu’il est provoqué par la remise d’un don ou d’une récompense quelconque ;

  • Article 226-10 du Code Pénal

La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

(…)

En effet, armée média détient de nombreux enregistrements de séquences audios de certains de ces témoins entendus qui attestent de faits mettant injustement en cause l’adjudant-chef GUEDON.

Nous publierons en temps opportun, quelques unes de ces séquences. Cela risque de déclencher un tremblement de terre au sein de la Gendarmerie de l’Air à Vélizy-Villacoublay, déjà bien fragilisée ces derniers temps.

Rappelons que l’adjudant-chef GUEDON maltraité dans ce rapport infecte et abjecte, n’a jamais fait l’objet de la moindre lettre d’observation ou de sanction d’autant qu’il a 16 lettres de félicitations à son actif et d’autres lettres de même nature non prises en compte (DGGN et magistrat). Il s’agit de dénigrements infondés et mensongers pour lesquels, l’administration et les personnes responsables rendront des comptes!

Quand il est constaté que des camarades militaires sont prêts à se vendre pour une promotion ou un séjour à l’étranger ce qui semble avoir été le cas pour certains après leurs témoignages, on est bien loin des notions de courage, d’honneur, de loyauté et de neutralité qui font ce qu’est l’état militaire.

Là, dans un contexte de fraudes et de mensonges, c’est d’une lâcheté sans nom. A une époque, on parlait de pleutre. Il apparaît en conséquence qu’au sein de cette gendarmerie spécialisée, la pleutrerie soit devenue une confrérie qui ait trouvé de nombreux adeptes.

Pour mémoire comme vous le constaterez par vous-même, le colonel ANIN, chef du BEA, auteur de ce rapport indigeste et honteux, préconise un panel de mesures dont une sanction disciplinaire pour des accusations calomnieuses de l’adjudant-chef GUEDON qu’il taxe de «désobéissance flagrante» et de «dénonciations calomnieuses» avant même qu’il ne soit convoqué et qu’il ait refusé de s’y rendre sur les conseils de l’AFAR. (CF page 9 du rapport, paragraphe « Le premier septembre deux mille dix sept …. )

Ces pratiques d’un autre temps se retrouvent dans l’histoire sombre des armées, notamment lorsqu’un certain Lucien Jean Baptiste Bersot, soldat français parmi les soldats fusillés pour l’exemple pendant la Première Guerre mondiale pour avoir refusé de porter un pantalon. Faut-il rappeler la période du gouvernement de Vichy, où des gendarmes ont exécuté des résistants? Ce type de rapport tendant à exécuter une victime, nous ramène à ces époques funestes.

La Gendarmerie de l’Air à Vélizy-Villacoublay attend toujours l’intervention de l’IGGN pour rétablir l’honneur de cet officier supérieur mis injustement en cause selon leurs services. Serait-ce la présence de l’adjudant-chef GUEDON qui les en empêche. Il est légitime de le penser!

Heureusement que de nombreux militaire de la gendarmerie de l’air ont conservé un haut sens des valeurs morales et peuvent être fiers de leur leur engagement comme une majorité de soldats au service de la Nation. Ils font preuve au quotidien d’esprit de sacrifice sans jamais avoir en retour la considération qu’ils méritent comme l’adjudant-chef GUEDON!

Pour lire le rapport du colonel ANIN, cliquer sur le lien ci-dessous:

Rapport BEA Colonel ANIN

Une réponse pour Le colonel COLLORIG produit en justice un rapport embarrassant pour beaucoup de monde…

  1. M. MORRA,
    Tandis que vous parlez d’un « tremblement de terre au sein de la Gendarmerie de l’Air à Vélizy-Villacoublay », je me dis de mon côté qu’il s’agit en définitive de véritables dysfonctionnements au sein de la gendarmerie. Et cela n’est pas de nature à rassurer les citoyens français sont je suis.
    Merci pour vos analyses percutantes.

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