Désespéré, le capitaine Fusina entame une grève de la faim. Écrit par Thierry Turpin
Désespéré, le capitaine Fusina entame une grève de la faim
Écrit par Thierry Turpin
Source: http://m.lamarseillaise.fr/
Après plusieurs alertes dans nos colonnes pour signaler l’acharnement de l’armée sur l’un de ses bons et loyaux soldats, l’affaire vient de franchir un nouveau cap très inquiétant.
L’appel est direct, sans fard, désespéré : « Suite au rejet par le tribunal de toutes ses requêtes, mon mari a sombré et ne communique plus, ne s’alimente plus. Je crains pour sa vie », lâche d’une traite au téléphone Florence Fusina, celle qui l’épaule depuis des années dans son combat pour retrouver une dignité bafouée. Quand on connaît la combativité du bonhomme, on comprend et partage la détresse.
« Le cauchemar se poursuit. Le déni de justice également et se diffuse », ajoute l’épouse du capitaine Fusina. Le dernier affront que vient de subir l’officier de l’armée de terre est la décision du Conseil d’État qui considère dans son rendu « qu’il n’y a aucune urgence financière ». Le référé devant le tribunal administratif de Toulon avait abouti à la même impasse.
On imagine pourtant sans mal la galère d’une famille avec deux enfants à charge amputée de la majorité de ses ressources puisque la solde du père est coupée depuis trois mois. « C’est à croire que nous n’avons plus le droit d’exister », reprend-elle abasourdie.
Le plus douloureux est de constater que les appels à l’aide qu’elle a lancés dans nos colonnes, même s’ils ont provoqué beaucoup de réactions de solidarité venues de tous le pays, avec des témoignages de militaires ayant vécu le même calvaire, ont également entraîné le durcissement de la position de l’armée à l’encontre de son époux. Une mesure de rétorsion, selon elle, pour avoir osé briser la loi du silence de la Grande Muette en médiatisant l’affaire.
« J’ai l’impression que l’armée a gagné »
Pour mémoire, la carrière du maître contrôleur de la sécurité aérienne a décroché brutalement un beau jour pour avoir tenu tête à sa hiérarchie et afficher un peu trop de rigueur morale en refusant de signer un état des lieux du matériel qui ne correspondait à la réalité constatée lors de sa prise de commandement.
La riposte est pour le moins disproportionnée : arrêt de travail forcé, psychiatrisation, accusation de désertion et refus d’obéissance pendant l’État d’urgence… La guerre totale.
Mais jusqu’à aujourd’hui, le capitaine de l’armée de terre avait su trouver l’énergie de se battre pour faire valoir ses droits et essayait de rendre coup pour coup, en usant des recours juridiques.
Aujourd’hui, l’épreuve est de plus en plus lourde à porter pour le ménage qui est en train de perdre espoir. « J’ai l’impression que l’armée a gagné », confie Florence Fusina qui dit être plus que fatiguée « de l’inertie volontaire de l’administration ».
Épuisée mais pas résignée à laisser son mari se faire broyer par la machine militaire, elle met en garde sur son état de santé qui se détériore.
Cédric Fusina venait de lui confier que le fait de lui refuser de travailler, « d’être un père protégeant sa famille », revient à lui refuser de vivre.
Peut-être est-il temps d’agir avant qu’un drame ne se produise. Personne en tout cas ne pourra dire qu’il n’était au courant.
Thierry Turpin
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- Pour soutenir la famille FUSINA:
Lien cagnotte « Solidarité famille Fusina »: https://www.paypal.com/pools/c/8mEalYYZYe
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Coordonnées du « Collectif Association Phoenix » présidé par le Capitaine Cédric FUSINA:
3 août 2020 - 9 h 27 min
Il y a quelques temps, sur le site de Roland Piétrini une personne avait lancé une alerte au sujet du Capitaine Fusina.
Quelqu’un a t’il de ses nouvelles…? il est totalement inadmissible que l’on puisse jeter l’opprobre sur quelqu’un qui n’a fait que son devoir, mais lorsque l’on constate la masse de cancrelats qui se sont emparés du pouvoir, je suis tenté de reprendre à mon compte cette déclaration du Pasteur Martin Niemöller, déclaration tellement révélatrice de ce qui se passe devant nos yeux :
« Quand ils sont venus chercher les communistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs, Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques, Je n’ai rien dit, j’étais protestant…
… Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Aujourd’hui, le crime organisé qui fait office de gouvernement et ses suppôts se croient tout permis dans leurs délires.
Après avoir ruiné la France entre autres par leur invention du Covid19, ils en sont à imposer les conditions matérielles par le puçage et le vaccin obligatoire pour exterminer l’Armée, la Gendarmerie et la Police, dès lors on comprend parfaitement la déclaration du Colonel Cédric de la DGSE :
https://www.youtube.com/watch?v=XT2ER4KsKGs&feature=emb_logo
Christian Sébenne