Affaire GUEDON: Les propos infamants du colonel COLLORIG et du major MORINIERE à l’encontre d’un haut magistrat du TGI de Paris.

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Affaire GUEDON:

Les propos infamants du colonel COLLORIG et du major MORINIERE à

l’encontre d’un haut magistrat du TGI de Paris.

Collorig

Dans notre article intitulé: «AFFAIRE COLLORIG / GUEDON: La DGGN contrainte de répondre sous la pression de la CADA», nous informions nos chers lecteurs des premiers résultats de l’exploitation des documents communiqués très tardivement par la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale (DGGN) sous la contrainte de la CADA, afin d’empêcher les défendeurs de les exploiter en justice.

Poursuivant leur analyse, nous découvrons dans les auditions du colonel COLLORIG et du Major Morinière, des propos inconséquents et infamants portant atteinte à l’honneur et à la réputation de Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Paris.

Au travers de sa fable intitulée «La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf», Jean de la Fontaine ridiculisait la vanité, l’orgueil et l’ambition démesurée des hommes. Une lecture attentive de cette fable rappelle à chacun qu’il faut savoir faire preuve d’humilité en toute circonstance. À bon entendeur salut!

Grenouille et le boeuf

Ci-après, nous reprenons des extraits des auditions du colonel COLLORIG et du major Morinière qui vous permettront d’apprécier la nature de leurs propos.

Extraits de l’audition du colonel COLLORIG

  • 1er extrait:

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Le colonel COLLORIG affirme que la magistrate du TGI de Paris (Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction) «n’est pas une spécialiste en matière aéronautique et l’ADC lui a donc «vendu» ses orientations

Sur cette première affirmation péremptoire, il est utile de rappeler quelques éléments d’information concernant cet éminent magistrat.

– Le nom de la magistrate Sabine KHERIS apparaît dans de nombreux dossiers comptant parmi les plus sensibles de ces dernières années. Citons notamment les investigations menées dans le sillage du bombardement de Bouaké (Côte d’Ivoire), qui avaient causé le 6 novembre 2004, la mort de neuf soldats français de l’opération «Licorne» et d’un civil américain. En février 2016, Mme Khéris avait demandé le renvoi des trois anciens ministres Dominique de Villepin, Michelle Alliot-Marie et Michel Barnier devant la Cour de justice de la République.

– Elle est également intervenue dans «l’affaire Borrel», du nom de ce magistrat français assassiné à Djibouti en 1995, et «l’affaire Karachi», relative aux rétrocommissions qui auraient financé la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.

– Début mars 2020, dans le cadre de «l’affaire Fourniret», le tueur en série surnommé «l’Ogre des Ardennes», interrogé par la juge Sabine Khéris, a reconnu « avoir pris sa vie » à la fillette, disparue à Guermantes en 2003 (Estelle MOUZIN).

  • En matière d’aéronautique, Madame Sabine KHERIS a notamment été saisie des dossiers suivants:

1°) Accident de l’Airbus A330-200 assurant le vol 447 d’Air France, entre Rio et Paris, le 1er juin 2009, dans l’océan Atlantique, entraînant dans la mort les 228 personnes à bord. C’est l’accident le plus meurtrier de l’histoire d’Air France. (Juges Sylvia Zimmermann et Sabine Kheris)

2°) Crash d’un hélicoptère français au Gabon : le bilan est de 8 morts. Samedi 17 janvier 2009 à 20 h 08, un hélicoptère Cougar du DETALAT (détachement de l’aviation légère de l’armée de terre) des forces françaises au Gabon s’est abîmé en mer quelques instants après avoir décollé du pont du TCD Foudre (Transport de chalands de débarquement type Foudre) de la marine nationale.

3°) Crash du vol d’Air Algérie. Le vol 5017 Air Algérie affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair était un vol régulier de la compagnie aérienne Air Algérie entre Ouagadougou et Alger, dont l’appareil, un Mc Donnell Douglas MD-83, s’est écrasé le 24 juillet 2014 dans le centre du Mali avec 116 personnes à son bord.

4°) Accident aérien de la base de Los Llanos. Le 26 janvier 2015, un avion de combat F-16 de la force aérienne grecque s’écrase au décollage de la base d’Albacete en Espagne, au cours d’un exercice aérien de l’OTAN. L’accident fait onze morts: les deux pilotes grecs de l’appareil ainsi que neuf aviateurs français tués au sol. Il s’agit du plus grave accident de l’histoire de l’OTAN en dehors d’une zone de conflit, et l’un des plus graves au sein de l’Armée de l’air française.

5°) Crash d’un avion militaire à Vouvray. Le mercredi 10 décembre 2014, un Alpha Jet de l’école de chasse de l’Armée de l’Air s’est écrasé sur un foyer pour handicapés près de Tours, en Indre-et-Loire. Les pilotes sont indemnes, mais un mort et cinq blessés sont à déplorer parmi les résidents.

Ces quelques éléments non exhaustifs attestent sans équivoque possible du haut niveau d’expertise de ce magistrat hors norme, dont la compétence pluridisciplinaire, lui confère de manière indiscutable, l’expérience et la compétence pour diriger des dossiers extrêmement sensibles et notamment dans le domaine militaire interarmées étant spécialisée tant dans l’aéronautique militaire que civil.

Oser dire que ce magistrat «n’est pas une spécialiste en matière aéronautique» est une ineptie! C’est aussi infamant car ces propos portent délibérément atteinte à l’honneur et à la réputation de ce haut magistrat.

Au lieu de critiquer vertement ce magistrat, le colonel COLLORIG et le major Morinière auraient mieux fait de se taire!

Là encore, le colonel COLLORIG s’est lamentablement fourvoyé dans le dénigrement de ce haut magistrat. Il serait très intéressant que le colonel COLLORIG produise ses titres, diplômes et qualifications en matière aéronautique pour justifier un tel jugement de valeur. Les éléments en notre possession semblent attester que cet officier supérieur de gendarmerie n’est quant à lui, pas un spécialiste en aéronautique sauf à démontrer le contraire. Charité bien ordonnée commence par soimême!

Le colonel COLLORIG ajoute: «(…) l’ADC lui a donc «vendu» ses orientations.» Cette grave accusation insinue d’une part la capacité de l’adjudant-chef GUEDON à influencer ce magistrat et d’autre part, que ce magistrat serait une personne dont la capacité de discernement serait fragile, donc influençable. Là encore, ces propos absurdes disqualifient son auteur qui n’a aucune compétence ni même de légitimité pour émettre une telle évaluation subjective.

Le colonel COLLORIG finit par:« Nous avons discuté de cela avec le MAJ Morinière, lequel m’a fait comprendre que je me faisais «enfumer» une nouvelle fois.

En matière «d’enfumage», la question se pose de savoir qui enfume qui?

Là encore, pour ce qui est de la capacité d’influence, il est curieux de constater le statut d’éminence grise du MAJ Morinière. En effet, il a «vendu» sans grande difficulté son point de vue au colonel COLLORIG qui l’a repris et l’a fait sien.

D’un côté, le major Morinière, thuriféraire, menteur patenté comme nous l’avons démontré dans nos précédents articles, dépeint par cet officier supérieur comme un très grand «professionnel» et de l’autre, l’adjudant-chef GUEDON, le plus qualifié des enquêteurs de la Section de Recherches dont l’expertise en aéronautique est unanimement reconnue par les magistrats instructeurs et parquetiers en charge des dossiers qu’il a traités. Seule exception, son propre chef, le colonel COLLORIG et ses subordonnés acquis à sa cause dont la mauvaise foi cinglante éclate au grand jour.

Concernant les mensonges du colonel COLLORIG et de ses acolytes, les courriers de Madame Sabine KHERIS sont sans appel.

  • Lires nos précécents articles intitulés:

  • PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+23» Sous dossier: « Gerard GUEDON » Le DGGN saisi par courrier le 5 juillet 2017 par Madame Sabine KHERIS, Vice-présidente chargée de l’instruction, doyen des juges d’instruction près le TGI PARIS

  • «Sous-dossier GUEDON»: Un mensonge de plus pour le colonel COLLORIG attesté par Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction près le TGI PARIS.

  • 2ème extrait:

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Là encore, le terme de menace est inapproprié et abusif. En effet, une menace se saurait en aucun cas constituer un acte d’information d’un magistrat pour lui relater des pratiques illégales faisant obstacle à la manifestation de la vérité dans une enquête judiciaire. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer à la plainte avec constitution de partie civile de l’adjudant-chef GUEDON qui vise notamment les faits: d’entrave à la saisine de la justice et d’abus d’autorité.

La propension de cet officier supérieur à se victimiser tend à démontrer un sentiment de persécution. C’est stupéfiant!

  • 3ème extrait:

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Le colonel COLLORIG estime que l’adjudant-chef GUEDON est «manipulateur». Il ajoute que «l’adjudant-chef GUEDON est allé déjeuner avec la magistrate, ce qui lui permettait de faire un point de son dossier et avoir confirmation de sa part quant aux orientations d’enquête qu’il désirait.(…)»

Sur la qualification de «manipulateur», la tendance du colonel COLLORIG à attribuer aux autres ce qu’il entreprend lui même est manifestement une habitude. Les exemples sont légion comme nous l’avons démontré maintes fois.

Pour le déjeuner de travail, si c’est une découverte pour le colonel COLLORIG, c’est une pratique courante pour tous les enquêteurs qui entretiennent de bonnes relations avec les magistrats afin d’échanger sur leurs dossiers et faire le point. Là encore, ce n’est ni un scoop et ni illégal en la circonstance. Rappelons que le colonel COLLORIG qui dénigre l’adjudant-chef GUEDON sans aucune retenue, n’a jamais établi la moindre lettre d’observation ou de demande de sanction à l’égard de ce militaire qui d’un coup souffre de tous les défauts.

  • 4ème extrait:

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Là encore, le colonel COLLORIG met en exergue les «très bonnes relations entretenues de l’adjudant-chef GUEDON avec ce magistrat et encore plus proches avec sa greffière avec qui il communique régulièrement par SMS.»

Sans le dire explicitement, le colonel COLLORIG met en cause l’impartialité de la juge par des propos allusifs. De très bonnes relations seraient donc un problème pour cet officier supérieur. Pour enfoncer le clou, le colonel COLLORIG ajoute «(…) et encore plus proche avec sa greffière avec qui il communique régulièrement par SMS». Là encore, la communication par SMS est un moyen rapide d’échange et classique dans un cadre professionnel qui ne suscite aucune difficulté.

Outre le caractère perfide de cet argumentaire tendancieux qui ne démontre rien à part des avanies, la question se pose de l’observation voire de la surveillance particulière dont a fait l’objet l’adjudant-chef GUEDON qui s’apparente une fois de plus à du harcèlement moral au travail.

Là encore, si le comportement de l’adjudant-chef GUEDON avait été inadapté, le colonel COLLORIG aurait dû ordonner à minima l’établissement d’un compte-rendu. Ne pas l’avoir fait démontre une fois encore, l’absence de faute et une carence en matière de commandement et d’autorité. Lorsqu’un chef a des faits concrets à reprocher à son subordonné, il sanctionne le cas échéant de manière proportionnée et juste. Il est inutile d’inventer ou de travestir une vérité pour tenter d’en créer une autre. Jeter la suspiscion, le discrédit par supposition pour salir des personnes afin de servir ses propres intérêts, c’est de la pure manipulation!

Sur la phrase: «La magistrate, dans un courrier personnel, m’a même indiqué qu’elle considérait les enquêteurs travaillant sur ses dossiers comme étant ses hommes.» Là encore, la perfidie du colonel COLLORIG est sans limite et pour cause.

En effet, dans un courriel daté du 7 juillet 2017 à 18 heures 14, adressé par Madame Sabine KHERIS, Doyen des juges d’instruction près le TGI de PARIS au colonel COLLORIG, ce magistrat donne une remarquable leçon à cet officier supérieur de gendarmerie sur ses capacités de commandement en matière de gestion de ressources humaines.

  • Extrait de ce courriel:

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Le procédé d’extraire encore une fois, un court extrait d’un courriel réponse, reformulé à dessein pour la cause en modifiant volontairement son sens, sans en révéler la teneur profonde qui met à mal son destinataire est d’une particulière mauvaise foi. C’est à l’image de toutes les avanies dont a été victime l’adjudant-chef GUEDON. Cette méthode est particulièrement honteuse et lâche!

Extraits de l’audition du major MORINIERE

  • 1er extrait:

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A l’instar du colonel COLLORIG, son féal, le major Morinière affirme: « J’estime que ce genre de dossiers permet au magistrat de travailler sur des dossiers différents, mais qu’ils n’ont que peu de connaissances sur ce sujet et sont plus influençables. En présentant bien l’enquête, on peut les amener où on veut.»

Voilà comment, en quelques lignes, un major de gendarmerie, affecté en section de recherches, commandant la division des événements aériens affirme avec outrecuidance, ce qu’il pense d’un haut magistrat dont le professionnalisme et la compétence ne sauraient être remis en cause.

Là encore, ces propos sont infamants et particulièrement indignes d’un militaire de la gendarmerie nationale. La chaîne judiciaire est constituée de magistrats et d’auxiliaires de justice dont font partie intégrante les militaires de la gendarmerie. Dénigrer un de ses maillons essentiels pour un gendarme, c’est outrancier et irresponsable!

  • 2ème extrait:

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Le major Morinière affirme: «Je n’ai, par contre, jamais eu à faire au magistrat mandant. L’adjudant-chef était son interlocuteur privilégié. Je précise qu’il avait connu la magistrate dans le cadre d’une précédente enquête, diligentée alors qu’il était en poste au Gabon avec le MAJ RUDELLE. Ils avaient traité l’enquête initiale de cet événement, pour lequel une information avait été ouverte à Paris»

Les faits relatés concernant l’enquête initiale traitée au Gabon et poursuivie à Paris sont exacts. Là encore, il n’y a pas de quoi en faire un scoop. Notons que le major Morinière dit: «ne jamais avoir eu à faire à ce magistrat». Il ne connaît donc pas Madame Sabine KHERIS qu’il n’a jamais vue. Cela ne l’empêche pas d’affirmer des choses fausses la concernant. Pour un enquêteur de ce niveau, cette pratique est non seulement curieuse mais incompréhensible, ce qui pose question. Quand on se sait pas, on se tait!

  • 3 ème extrait:

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Le major Morinière affirme: «Cela ne vient pas du magistrat.» Mais qu’en sait-il? L’extrait de la réponse écrite de Madame Sabine sur ce point est très claire. Là encore, le major Morinière aurait mieux fait de se taire.

  • Extrait de la lettre de Madame Sabine KHERIS en date du 5 juillet 2017.

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La réponse de Madame Sabine KHERIS: «Le colonel COLLORIG reproche à l’adjudant-chef GUEDON, donc à moi-même, puisque toute audition de suspect se réalise avec mon accord (…)» est particulièrement éloquente et discrédite encore une fois, les accusations formulées contre l’adjudant-chef GUEDON.

Chers lectrices et chers lecteurs, les exemples développés dans cet article démontrent à quel point l’orgueil, la vanité et l’ambition demesurée peuvent amener à des comportements de grenouille qui finissent par éclater à force d’enfler.

Faire preuve d’humilité en toute circonstance vous préserve de biens des écueils.

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