Affaire COLLORIG – GUEDON: Propos discriminatoires relatifs à l’autisme tenus par des hauts-dirigeants de la Gendarmerie Nationale

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Affaire COLLORIG – GUEDON:

Propos discriminatoires relatifs à l’autisme tenus par des hauts-dirigeants de la Gendarmerie Nationale. 

Collorig

Par courrier recommandé en date du 16 octobre 2019, l’adjudant-chef GUEDON saisit  Monsieur le Directeur d’Autisme France, 1175 avenue de la République 06550 La Roquette sur -Siagne (Tel: 04 93 46 01 77 – Fax : 04 93 46 01 14), afin de dénoncer des « Propos discriminatoires relatifs à l’autisme tenus par des hauts -dirigeants de la Gendarmerie Nationale »

Autisme France

  • Ci-après, nous reprenons le contenu de cette lettre pour information de nos chères lectrices et de chers lecteurs:

OBJET: – Propos discriminatoires relatifs à l’autisme tenus par des hauts -dirigeants de la Gendarmerie Nationale

REFERENCE: Rapports n°4654 du 23 octobre 2017 GEND/IGGN/BEA et rapport n° – IGGN – N° 4751 du 30 octobre 2017/GEND/IGGN/CAB

Monsieur le Directeur,

Je me permets de m’adresser à vous pour vous rapporter, avec gravité, des propos méprisants et insultants portant grief aux personnes souffrant d’«autisme» dont vous défendez la cause.

En effet, dans le cadre d’un dossier personnel, je me suis notamment déclaré victime de harcèlement moral hiérarchique au travail et de violences psychologiques sur subordonné auprès du Général d’armée Richard LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, agissant en ma qualité d’officier de police judiciaire en tant que militaire du grade d’adjudant-chef au sein cette institution.

Je précise que mon travail était relatif à des enquêtes sensibles touchant à l’aéronautique. A ces occasions, j’ai subi diverses pressions, menaces et violences psychologiques attestées par plusieurs médecins militaires et civils, mettant en cause mon commandant d’unité (Section de Recherches de la Gendarmerie de l’Air) pour tenter de m’empêcher de respecter fidèlement les instructions du doyen des juges d’instruction près le TGI de Paris, Madame Sabine KHERIS.

Chose rare et exceptionnelle, ce magistrat m’a répondu par deux fois par écrit en faisant état des mensonges de mon officier supérieur du grade de colonel qui a osé lui attribuer des propos fallacieux la mettant directement en cause, attitude particulièrement odieuse et irrespectueuse pour un officier de gendarmerie.

C’est dans ces conditions, que j’ai été qualifié plusieurs fois par écrit «d’autiste» et «d’autiste professionnel» dans deux rapports d’enquête administrative, constituant des faux en écriture pour tenter de sauver la cause perdue de cette officier.

Les conséquences de ce harcèlement moral au travail et les violences psychologiques subis ont généré en moi, un état stress post traumatique (ESPT) attesté par divers médecins et experts dont le professeur GRANGER Bernard, éminent expert incontesté et reconnu nationalement dans ce domaine.

  • Extrait:

Professeur GRANGER Bernard

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C’est ainsi qu’une enquête administrative diligentée par l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale (IGGN), signée par le N° deux cette inspection, le Général Didier QUENELLE et validé par le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, partiale, parsemée de faits inexistants, mensongers, voire imaginaires alors même que j’étais hospitalisé en urgence pour crise suicidaire a été produite en justice à plusieurs reprises.

Ces deux rapports obtenus illégalement par la partie civile dont j’ai démontré officiellement devant les juridictions idoines, à l’appui de preuves irréfutables, le caractère mensonger, fallacieux et outranciers des arguments mis en exergue dans ces rapports, ont conduit le plaignant à se désister à deux reprises étant dans l’incapacité de produire le moindre argument pour remettre en cause mes moyens de droit. C’est ainsi qu’il a déjà été condamné une première fois de manière définitive le 6 février 2018 et est dans l’attente, d’une seconde condamnation dont l’issue ne fait aucun doute, ce dernier n’ayant même pas daigné venir à l’audience ainsi que son conseil.

Je me permets en conséquence de me rapprocher de votre association, car ces deux rapports portent délibérément atteinte et sans équivoque possible aux personnes atteintes d’autisme.

En effet, pour m’atteindre dans mon état de santé fragilisé me rendant personne vulnérable au sens de la loi, rien ne m’a été épargné, leurs auteurs allant même jusqu’à me qualifier «d’autiste» et «d’autiste professionnel» à plusieurs reprises en insistant gravement sur ce terme utiliser de manière péjorative à dessein.

Ces formulations particulièrement odieuses, discriminatoires à l’égard de toutes les personnes atteintes de cette pathologie, démontrent à quel point certains acteurs institutionnels de la Gendarmerie Nationale et jusqu’au plus haut niveau sont prêts à utiliser tous les moyens sans aucune vergogne pour porter un jugement humiliant envers une catégorie fragilisée qui mérite toute l’attention et les moyens nécessaires pour leur accompagnement et celui de leurs familles particulièrement impactées dans une société où elles sont livrées chaque jour, à un parcours du combattant pour obtenir des droits légitimes.

La communication institutionnelle fait la part belle aux bonnes œuvres et aux personnes fragilisées dont certaines familles de gendarmes sont touchés notamment par l’autisme.

Force est de constater hélas que l’affichage est une chose et que la réalité en est une autre même jusqu’au plus haut niveau de cette noble institution qui mérite autre chose.

Pour s’en convaincre, je soumets à votre lecture experte, ci-dessous, des extraits de ces rapports qui apportent la preuve de cette discrimination honteuse et pitoyable envers la communauté des autistes et de leurs familles respectives.

Extraits brefs du rapport n°4654 du 23 octobre 2017 GEND/IGGN/BEA et rapport n° – IGGN – N° 4751 du 30 octobre 2017/GEND/IGGN/CAB

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Je souhaite par cette humble correspondance, en tant que citoyen, au regard de la lutte difficile que vous menez au quotidien pour défendre les intérêts des personnes souffrant d’autisme en France et faire respecter leurs droits légitimes, à porter à votre connaissance ces propos violents, particulièrement choquants et indignes d’une institution comme la Gendarmerie Nationale dont la vocation première est de faire respecter le droit et d’assurer la sécurité de tous les citoyens et des plus faibles en particulier.

Animé d’un haut sens des valeurs d’éthique, de justice et du principe d’égalité des citoyens devant la loi consacré par l’article premier de notre Constitution, il était de mon devoir de vous informer de ces pratiques discriminatoires, odieuses et honteuses qui salissent cette institution et les valeurs cardinales de la République française en portant atteinte aux autistes de France.

La Gendarmerie Nationale se revendique: «UNE FORCE HUMAINE».

Dans les propos qui me sont attribuées à dessein, je vous avoue ne pas comprendre la notion de « Force » et « d’Humanité » mise en exergue dans ce slogan car je ressens seulement un profond dégoût à l’égard des auteurs de ces mots qui n’ont rien compris aux maux des personnes atteintes d’autisme et de leurs familles.

C’est particulièrement abjecte, d’autant plus que ces personnes aux éminentes fonctions ne disposent d’aucune compétence médicale pour poser sciemment un tel diagnostic si tel devait être le cas!

Dans cette éventualité, une personne souffrant d’autisme aurait mérité une prise en charge attentive, un accompagnement, des orientations spécifiques et non pas des violences psychologiques de nature à pousser la victime que je suis, au suicide comme bon nombre de mes camarades militaires et policiers qui en paient le prix fort chaque année.

Je reste à votre entière disposition le cas échéant pour les éventuelles suites que vous réserverez à mon courrier.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur à l’assurance de mes salutations les plus respectueuses.

G.GUEDON

Pour lire la lettre originale, cliquer sur le lien  ci-dessous:

Lettre Autisme France

12 Réponses pour Affaire COLLORIG – GUEDON: Propos discriminatoires relatifs à l’autisme tenus par des hauts-dirigeants de la Gendarmerie Nationale

  1. Après lecture de vos commentaires, un constat: ce n’est manifestement pas votre maîtrise de la langue de Molière qui a fait de vous un lieutenant-colonel médaillé de la gendarmerie nationale.

  2. Je suis consterné, attristé par ces propos sur l’autisme; L’armée tombe très très bas. Un très mauvais coup porté à son image. Quant à la Gendarmerie, elle est vraiment devenue l’ombre d’elle même. C’est assez affligeant, navrant. Que ces mots sur l’autisme sont méchants, nuls. Ils sont tout simplement discriminatoires. Honte à Ceux qui les ont dit ou rapportés. Vous ne méritez que le mépris des français. en effet, derrière la stigmatisation de l’autisme, se trouvent de jeunes enfants, des adultes, des nombreuses familles en grande difficulté au quotidien, notamment dans la prise en charge de cette terrible maladie. Alors un peu de respect!!!!

  3. Claude 34

    Il suffit de lire vos propos archivés pour constater une médiocrité sans non et un aveuglement imbécile le tout animé par un raisonnement féodal. Mais que faites-vous encore sur ce site ? Je me le demande!

    Ne vous en déplaise, la justice républicaine reconnaître l’ADC GUEDON comme victime tôt ou tard. Vous êtes pitoyable et ridicule.

    • la médiocrité , je la vois dans votre prose et dans le comportement et les raisonnements déplorables de certains sous-officiers aigris et revanchards .
      Et je viens sur ce site pour le dire , ne vous en déplaise .

      • Bonjour Claude.

        Juste une question, seriez-vous un anti-sous-officier ? Vous savez, la cheville ouvrière, ceux qui travaillent pendant que la plupart des officiers glandent et glanent des médailles dans les bases arrières sans prendre le moindre risque. Quant à leur travail, il suffit de les entendre dans les mess où ils ne parlent que de belles reconversions mais jamais de leur travail militaire, pourtant certains d’entre-eux sont très médiocres. Quelles médailles avez-vous, juste pour le plaisir d’échanger et surtout quel grade ?
        Ne vous en déplaise, je me sens fier dans mon métier de soldat. Je n’ai aucune leçon à recevoir de vous.

        • Je suis entré dans l’Armée à 16 ans 1/2 .
          Je suis Lieutenant-Colonel. A la retraite.
          Je suis chevalier de la Légion d’Honneur.
          chevalier de l’ordre national du mérite.
          croix de la valeur militaire avec une citation.
          et quelques 7 ou 8 autres breloques qui viennent de mes
          séjours au
          Liban , en Nouvelle Calédonie et en Arabie Saoudite.
          Et je n’ai aucune envie de vous donner des leçons.
          J’ai été Sous-Officier et j’en suis fier. J’ai évolué en travaillant .Beaucoup de ceux qui bavent sur ce site devraient faire une introspection et chercher le pourquoi de leur mal être. S’ils avaient été bons , ils ne seraient pas à se lamenter , les pauvres , d’avoir eu un supérieur qui leur aurait secoué les puces quand il le fallait.

          • Je suis un sous officier particulièrement… brillant.
            Je n’ai pas vos médailles « la Bleu/La rouge acquises automatiquement par le grade. Rien EXTRAORDINAIRE à cela.
            Je possède moi aussi pléthore de médailles dont la médaille militaire..J’ai servi en Nouvelle Calédonie, en Afrique et chaque jour naissant en risquant ma peau.
            Je n’ai aucune envie de vous donner des leçons. En ce qui me concerne, dialoguer de manière constructive et contradictoire est le principe d’une bonne conversation. Vous êtes bien trop formaté et verrouillé à toute discussion constructive, enfermé dans un système corporatiste et incapable d’ouverture. Je vous imagine, en souriant, veiller dans votre « glorieux » passé militaire aux intérêts de vos subordonnés avec de tels propos. C’est pourtant la mission première de tout chef qui se respecte, colonel.
            Je vous cite  » Beaucoup de ceux qui bavent sur ce site devraient faire une introspection et chercher le pourquoi de leur mal être ».
            Je vous répondrai simplement »
            Je constate en tant qu’Officier supérieur vous êtes incapable d’avoir une critique, un juste recul, au regard des très nombreux documents officiels qui prouvent le comportement indigne, infecte, abjecte, déviant et dégueulasse des officiers délinquants qui ont torturé psychologiquement cet adjudant chef et le capitaine Paul MORRA pour les pousser au suicide. Je ne vois aucune empathie dans vos propos. Vous êtes d’un autre temps révolu, que nous ne voulons plus.
            Un nombre impressionnant de lecteurs ont fort heureusement une vision tout autre de la vôtre, moderne et humaine, loin du système corporatiste auquel vous adhérez.
            Colonel, nous ne sommes plus au temps des généraux de BOISDEFFRE; MERCIER, les Colonels AUROUX, HENRY, DUPATY DE CLAME etc.. et autres tortionnaires qui ont écorné terriblement et à jamais l’image de l’armée Française
            Que faites vous de la double condamnation du colonel COLLORIG, cet officier renégat, félon qui ment officiellement pour tenter de sauver sa peau qu’il ne sauvera pas ? Quant à l’autre derrière son bureau il doit sérieusement commencer à flipper…Avec respect, vous êtes incapable de réaliser cette introspection que vous revendiquez avec tant de force chez les autres.
            Nous vous laissons à vos chimères, à vos pensées qui n’intéressent que vous; L’armée évolue, il appartient dorénavant à la justice de se prononcer.

            • J’ai compris .
              Vous êtes un héro et tout ce que vous dites est la vérité vraie.

              Et votre vérité est tellement vraie que vous avez la médaille militaire qui , comme chacun le sait est la récompense d’un certain nombre d’années d’activité pour un sous- officier.

              Et vous êtes tellement … brillant que vous vous estimez plus compétent que vos officiers que vous méprisez .

              Moi, je ne m’estime pas aussi brillant que vous .J’ai fait de mon mieux un métier que j’ai adoré . Je me suis éclaté durant trente années bien souvent plus à l’écoute de mes subordonnés que de ceux qui me donnaient des ordres.

              Chacun voit la vie à sa manière . Continuez dans vos lamentations . Vous ne faites -et vos camarades aussi – pas honneur à vos anciens et l’exemple que vous donnez aux plus jeunes est déplorable.

              Ainsi va la vie. Encore heureux que votre Arme fasse désormais partie du Ministère de l’intérieur , vous ne faites plus tout à fait partie de l’Armée et je m’en félicite.

              Ceci dit , nos conversations vont s’arrêter là.

  4. Toute ma sympathie et mon admiration sans limite de « jeune » » pour l’adjudant chef GUEDON et monsieur MORRA, deux grands militaires courageux, le premier sous-officier et le second officier, qui œuvrent avec courage, honneur et vérité, contre la lâcheté, le déshonneur et le mensonge. Bravo à vous et courage. Ne lâchez rien !!!!! On parle souvent de vous croyez-moi.
    Je suis admiratif comme beaucoup de mes camarades pour votre combat mené pour la vérité et la justice que vous allez obtenir tôt ou tard malgré les nombreux obstacles rencontrés. Brigitte FRIANG déclarait souvent que “L’honneur, c’est la vérité.” Très humblement j’ajouterai que les affronts à l’honneur ne se réparent point. Ils se terrassent. Aucun pardon ni excuse à donner. Vous avez à faire à un colonel qui n’en est pas un, certainement plus un homme dangereux, un pleutre pour son attitude médiocre, avec cette vilenie tant remarquée dans ses actes et les mots. Quand au général GUICHARD… Tout a été dit!!!!!
    COURAGE. La vérité est au bout du tunnel !!!!!!!!!

  5. Vous sombrez dans le ridicule , mon pauvre.
    Vous perdez pied tant votre histoire contre ce Colonel est débile , et c’est sans doute ce que vous pressentez .Vous finirez ridiculisé et ce ne sera que justice.
    Alors , vous nous sortez cette histoire débile d’autisme !
    Comment imaginer qu’un sous-officier de la Gendarmerie pourrait tomber aussi bas ? Votre kamarade Paul vous a bien mal conseillé.
    J’aimerais que vous fassiez l’effort de vous sortir de là par le haut.
    Pensez à l’exemple que vous donnez aux plus jeunes.

  6. Tout simplement scandaleux. Toute ma sympathie pour ceux qui souffrent de cette terrible maladie.

  7. Je suis totalement dégoûté. C’est particulièrement ignoble de mettre ce genre de propos dans une enquête administrative. Ça en dit long sur le niveau des enquêteurs et plus que tout sur les auteurs de tels propos « autistophobes » si je peux me permettre. Tout simplement horribles – honteux et scandaleux. Cette société perd tous ces repères!!!

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