Affaire COLLORIG / GUEDON – Mais qui était réellement l’adjudant-chef Gérard GUEDON au sein de la Section de Recherches de la Gendarmerie de l’Air?
Affaire COLLORIG / GUEDON
Mais qui était réellement l’adjudant-chef Gérard GUEDON au sein de la Section de
Recherches de la Gendarmerie de l’Air?
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Rappel des faits:
Par citation directe (Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) en date du 16 novembre 2018, le colonel Laurent COLLORIG met en cause Paul MORRA, en son nom propre, pour diffamation, toujours pour les mêmes faits et pour la troisième fois consécutive.
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Lire notamment nos précendents articles intitulés:
- Le colonel Laurent COLLORIG revendique une atteinte à son honneur dans une troisième procédure par citation directe devant le TC de Perpignan pour diffamation.
- AFAR 1 – Colonel Laurent COLLORIG: 0. Voilà ce qui arrive quand on attaque l’AFAR pour diffamation, une condamnation pour l’initiateur de la procédure.
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Un sous-officier de gendarmerie d’exception présenté par son chef, commandant de section de recherches (partie civile) comme «un dénommé Gérard GUEDON»
Après le détail d’un CV particulièrement éloquent de cet officier supérieur de gendarmerie (Colonel Laurent COLLORIG), la citation met en exergue «Il avait sous ses ordres une équipe d’enquêteurs dans laquelle figurait un dénommé Gérard GUEDON»
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Mais qui est réellement ce dénommé «Gérard GUEDON», adjudant-chef de gendarmerie?
Comme c’est très souvent le cas dans les dossiers de harcèlement moral au travail qu’étudie l’AFAR, ce militaire de la gendarmerie nationale, détruit psychologiquement dans le cadre de l’exercice de ses fonctions d’officier de police judiciaire pour avoir respecté fidèlement les instructions du magistrat instructeur, Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction près le TGI de PARIS, était sans conteste, le plus expérimenté, techniquement qualifié et le plus diplômé de la division des événements aériens militaires au sein de la Section de Recherches de la Gendarmerie de l’Air. En un mot, il dérangeait car il était le plus brillant enquêteur de son unité comme il sera démontré ci-après!
Il apparaît en conséquence, que la compétence ne soit pas la qualité première recherchée au sein de ce type d’unité. Bien au contraire, pour une carrière sans problème, mieux vaut être docile, avoir une personnalité sans relief et conciliant avec le commandement, quitte à transgresser les directives du magistrat instructeur pour obtenir le cas échéant, une promotion à un grade supérieur ou une mutation au soleil à l’instar de certains de ses camarades.
C’est dans ces conditions et pour avoir scrupuleusement respecté les directives du magistrat instructeur et du parquet pour une justice irréprochable que l’adjudant-chef GUEDON a fait l’objet d’un assassinat professionnel et d’une descente aux enfers l’ayant conduit à plusieurs reprises à des crises suicidaires et à des hospitalisations en urgence.
Pour s’en convaincre, quelques éléments d’appréciation sur le profil professionnel de l’adjudant-chef Gérard GUEDON que la partie civile s’est bien gardée de présenter au Tribunal Correctionnel de Perpignan et on comprend bien pourquoi!
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Sur la carriere professionnelle de l’adjudant-chef Gérard GUEDON:
L’Adjudant-chef GUEDON Gérard est entré dans le corps de la Gendarmerie Nationale, le 01 juin 1987. Il est affecté en Gendarmerie mobile, à l’escadron de Marseille, (1987-1990) puis de Revigny/Ornain, (1990-1993). Dans le cadre de son changement de subdivision d’arme, il est muté en gendarmerie départementale, à la brigade territoriale de LES MEES -04-, (1993-Décembre 1997), en Outre-Mer à la brigade de gendarmerie de Haute montagne de la Plaine des Cafres (Île de la Réunion), (1997-2001), en gendarmerie maritime à BREST, (2001-2005) et à la brigade prévôtale de Libreville au GABON, (2005-2009).
Affecté le 01 août 2009 à la section de recherches de la Gendarmerie de l’Air, l’adjudant-chef GUEDON enquête dans le milieu singulier de l’accidentologie aérienne. Officier de police judiciaire depuis 2002, il développe une puissance de travail unanimement reconnu et apprécié tant par les magistrats que par ses supérieurs hiérarchiques. Il a servi avec honneur et loyauté tout au long d’une très belle carrière militaire ponctuée de seize lettres de félicitations ce qui atteste sans équivoque possible, de son engagement sans faille au service de la justice et du droit. Ses mérites ont également été récompensés par de nombreuses décorations militaires françaises et étrangères ce qui témoigne à nouveau de son engagement total de soldat de la loi en qualité de militaire de la Gendarmerie Nationale.
Ses qualités particulières se sont révélées être parfois un avantage dans le traitement de ses dossiers que les magistrats ont su apprécier et d’autres fois, un problème pour son commandant d’unité, le colonel Laurent COLLORIG gêné par la tournure des orientations d’enquête pourtant validées par les magistrats en charge des dossiers et lui-même, puis invasif compte tenu des enjeux et des responsabilités engagées susceptibles de mettre en cause notamment les institutions militaires, parties prenantes.
Le 01 décembre 2014, suite à la réorganisation des services au sein de son unité, l’adjudant-chef GUEDON est affecté en qualité de commandant de division adjoint à la division des événements aériens militaires.
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Il est titulaire des qualifications et décorations suivantes:
Qualifications:
– C.A.T.(Certificat d’Aptitude Technique) – D.A.T-GM (Diplôme d’Aptitude Technique Gendarmerie Mobile) – D.Q.S.G-GD (Diplôme de Qualification Supérieur de la Gendarmerie – Gendarmerie Départementale) – O.P.J. (Officier de Police Judiciaire) – Stage enquêteur – Stage D.E. (Directeur d’enquête) – Stage DEJEAM (Diplôme de Directeur d’Enquête Judiciaire en Événements Aériens Militaires) – Formation technique de base – G.T.A (Gendarmerie des Transports Aériens) – Formation complémentaire aéronautique – G.T.A (Gendarmerie des Transports Aériens) – Formation aéronautique E.N.A.C (École Nationale d’Aviation Civile) – Responsable d’enquête sur un événement aérien aéronef civil / aéronef militaire – Validation niveau II
Décorations:
Il est détenteur de la médaille militaire, de la croix du combattant, de la médaille Outre-mer agrafe « Centrafrique », de la médaille d’or de la défense nationale agrafes « Bâtiments de combat » et « Gendarmerie Nationale », du Titre de reconnaissance de la Nation, de la médaille d’honneur de la Gendarmerie Nationale GABON, de la médaille de la reconnaissance de la République Centrafricaine.
Il a été félicité à seize reprises par différentes autorités militaires et de la gendarmerie, par des magistrats et des autorités militaires étrangères.
Le 4 mai 2015, Madame Sabine KHERIS, vice-présidente chargée de l’instruction près le TGI de PARIS adresse une lettre de félicitations très élogieuse au Général d’Armée Denis FAVIER, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale.
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Pour accéder à cette lettre et à la lettre réponse du Général d’Armée Denis FAVIER ancien DGGN, cliquer sur les liens ci-dessous.
Lettre félicitations JI 4 mai 2015
Sa hiérarchie de l’époque n’a jamais félicité l’adjudant-chef GUEDON, ce dernier étant déjà en conflit avec avec le colonel COLLORIG, malgré les recommandations expressément formulées par le Général FAVIER. Bien au contraire, l’excellence du travail de l’adjudant-chef GUEDON a permis à ses chefs de s’en attribuer les mérites, pratique hélas trop courante au sein de la Gendarmerie Nationale.
Mais quel était l’intérêt à agir du colonel COLLORIG?
Chose rare et exceptionnelle, cet officier de gendarmerie au CV si éloquent ira même jusqu’à écrire son mobile dans son rapport de demande de mutation d’office d’un militaire dans l’intérêt du service (MOIS) pour des motifs tenant à la personne de l’intéressé (adjudant-chef GUEDON) en date du 3 mai 2017,
En effet, soucieux de plaire et de satisfaire aux exigences de ses supérieurs hiérarchiques, de les rassurer et de respecter leurs décisions face aux inquiétudes ou l’agacement suscité dans les armées concernées par les enquêtes ouvertes et les diligences entreprises par l’adjudant-chef GUEDON, le colonel COLLORIG agit avec un zèle aucunement dissimulé pour satisfaire leurs intérêts et en arrière plan les siens, comme il sera démontré ci-après.
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Extraits de la MOIS:
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«Les affaires judiciaires traitées par l’unité sont sensibles et suivies parfois au plus haut niveau de la hiérarchie de la gendarmerie ou des armées. Il est indispensable que les orientations fixées par le commandant de la section de recherches, définies avec ses supérieurs, ne souffrent d’aucune contradiction au risque de discréditer l’unité voire la gendarmerie de l’Air».
Pour un officier supérieur de cette qualité au CV si impressionnant oser écrire sciemment son mobile, c’est extraordinaire!
Jamais à notre connaissance, un militaire de ce niveau n’avait ainsi mis en cause les plus hautes autorités militaires et gendarmerie dans des affaires judiciaires pour démontrer des entraves à l’action de la justice, en évoquant de manière allusive une violation du secret de l’instruction (article 11 du CPP) et des directives hiérarchiques allant à l’encontre des directives du magistrat instructeur.
C’est pour le moins stupéfiant!
Le colonel COLLORIG restera très certainement dans les annales des cas concrets étudiés à l’école de guerre dans ce domaine…
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Extrait du courrier réponse de Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction près le TGI PARIS en date du 5 juillet 2017
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Ci-dessous, extrait de la MOIS du colonel COLLORIG sur le changement de directeur d’enquête qui est formellement démenti par le magistrat instructeur, ci-dessous.
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Chères lectrices et chers lecteurs, vous en savez un peu plus pour apprécier l’adjudant-chef Gérard GUEDON, un enquêteur hors pair dans le domaine de l’accidentologie en aéronautique, brisé et détruit pour avoir fait son travail et uniquement son travail et pour avoir avoir respecté scrupuleusement les directives du magistrat instructeur, Madame Sabine KHERIS, doyen des juges d’instruction près le TGI de Paris.
21 septembre 2019 - 8 h 21 min
J’imagine la pauvre famille de cet officier de gendarmerie, qui regarde avec tristesse, jour après jour, leur père ou son mari, mentir éhontément afin de briser des hommes et pire que tout fuir avec grande lâcheté ses responsabilités de chef qu’il n’est absolument pas et que visiblement il n’a jamais été. C’est homme n’est que néant, vide, méchanceté et médiocrité. Monsieur le colonel COLLORIG, l »important dans la vie, c’est d’être honnête et sincère. Il ne faut mentir à personne, pas même à soi-même. Vous avez eu à choisir entre l’honneur de dire et de reconnaître la vérité ou la guerre pour vos mensonges qui ont brisé une carrière et mortifié plusieurs familles, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre » Je connais bien Gerard, il n’a jamais rien lâché pour la vérité. C’est un formidable enquêteur.
Toute ma compassion pour ceux qui souffrent du harcèlement au quotidien et qui n’osent s’exprimer. Bravo à ceux qui combattent et combattront jusqu’au bout pour faire éclater la vérité.
Fraternellement. Un ancien camarade retraité
17 septembre 2019 - 9 h 14 min
. Merci beaucoup monsieur SEBENNE pour vos propos J’ai eu la chance et le bonheur de connaître Gerard il y a vingt cinq ans, c’était déjà un homme de grande conviction, un enquêteur hors pair, doté d’une bien belle personnalité et un excellent camarade, un vrai, qui donnait tout aux autres sans penser à lui même, ni à se ménager. Je n’ai plus jamais rencontré un tel homme. Quand je regarde dans les articles archivés l’attitude de ses camarades, silences coupables, collaboration, propos invérifiables etc, je suis tout simplement attristé et en…..colère également; Ils ne valent pas mieux que certains officiers dont l’attitude scandaleuse et contraire aux valeurs militaires et du droit est avérée. Honte à vous! Vous n’êtes pas des gendarmes ! Non. Des profiteurs!
Courage Gerard, accroches toi! La vérité va éclater je n’en doute absolument pas. Toute mon amitié.
16 septembre 2019 - 10 h 15 min
Merci une fois encore M.SÉBENNE pour votre apport éminemment éclairé.
Il vient renforcer un article de M. MORRA ne laissant déjà aucune place à un quelconque extravaguant détracteur.
Salutations respectueuses.
12 septembre 2019 - 15 h 59 min
Le secteur de l’aviation a toujours été un sujet hautement sensible, il ne date pas d’hier le flou entretenu autour de maintes catastrophes diront nous, tant civil que militaire.
Si l’avionneur Boeing est dans la tourmente avec son 737 MAX suite aux accidents successifs qui ont endeuillé notre voisin étatsunien, il serait malséant de pavoiser lorsque l’on connaît les épisodes douloureux qui ont entouré les nombreux crashs et accidents qui ont émaillé le parcours industriel de la compagnie Airbus-Industries, société qui, par le fait du Prince., est devenue majoritairement germano américaine.
Combien de crashs ont donné matière à cacher la vérité, notamment la disparition du Nord 262 de la société Allegheny Airlines à Vancouver en 1971, de la Caravelle d’Air France Ajaccio-Nice en 1968, le tir contre le DC9 d’Itavia en 1980 l’avion confondu en lieu et place de celui de Kadhafi , mais encore le crash du Concorde, plus prêt de nous le Vol de la Germanwings, mais encore, la “prestidigitation“… autour de ceux des MH 17 et MH 370 sans omettre la kyrielle “d’accidents“ des avions Airbus…
https://www.lelibrepenseur.org/quand-la-france-abattait-un-avion-italien-pensant-quil-transportait-kadhafi/
Pour s’imprégner du calvaire enduré par l’Adjudant–Chef Gérard Guédon, je me permets, à titre comparatif de rappeler ici le parcours d’un homme remarquable, le parcours du pilote Norbert Jacquet commandant de bord entre autres sur Boeing 747.
Suite aux nombreux crashs d’avions Airbus qui endeuillèrent un nombre incalculable de familles, le commandant Jacquet soucieux de ses responsabilités, avait essayé de sensibiliser l’Etat et le secteur industriel aux différentes erreurs des ordinateurs de bord qu’il avait constaté lui-même en tant que pilote ainsi que de nombreux pilotes sur ces appareils.
Devant le silence des autorités, le commandant Norbert Jacquet créait un syndicat de pilotes de lignes pour renforcer ses propos et assurer ceux-ci d’une crédibilité par effet du nombre pour, dans un premier temps alerter les responsables de l’aviation civile sur les graves dangers qui ressortaient des différentes analyses des carnets de vols et aux “incidents“ en vol.
Norbert Jacquet fut très mal récompensé pour son honnêteté, pire que cela, il fut successivement suspendu de vols, déclaré persona non grata, victime de toutes les opprobres, sa licence de pilote lui fut annulé, arrêté par la police il fut mis en asile psychiatrique, sauvé par les médecins qui le reconnurent sain d’esprit.
Le combat ne faisait que commencer, cravaté à nouveau par la police remis en asile psychiatrique, à nouveau déclaré sain et ayant toutes ses facultés par le corps médical, il était désormais devenu un SDF vivant dans un garage sans aucune ressource, la cerise sur le gâteau, alors qu’il se trouvait dans la Cour Européenne, où son affaire suivait son cours et devait être jugée, la Police fit irruption dans le tribunal il était alors à nouveau séquestré et remis au “frais“… en asile psy…
Incroyable mais vrai !
Ruiné, ayant tout perdu, à nouveau exfiltré de l’asile psychiatrique, condamné à mort, le commandant Norbert Jacquet à nouveau SDF de son état, vivant d’aides de sympathisants n’eut pas d’autre solution que de partir à l’étranger.
Tout comme l’affaire vécu par Gérard Guédon, l’affaire de Norbert Jacquet est une affaire et un mensonge d’Etat sordide, où les intérêts de certains passent au dessus de la vie des passagers.
http://airbus.20minutes-blogs.fr/archive/2008/01/index.html
http://norbert-jacquet.jacno.com
L’ Adjudant Chef Gérard Guédon mérite notre soutien dans ce combat où cet Homme de bien, se bat pour son honneur et la vérité.
Toute ma sympathie
Christian Sébenne