Le diable est, dit-on, dans les détails. En Socialie, les petits détails sont législatifs et sont insérés, discrètement, au détour de l’une ou l’autre réforme, loi de programmation ou décret d’application que la République se fera fort d’appliquer avec soin par la suite. La mise à jour de l’article 33 du 23 mars 2019 de la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice illustre fort bien mon propos.
Vous n’en avez probablement pas ou très peu entendu parler et c’est normal tant la vie en République Française du Bisounoursland est calme et très légèrement barbante : qui pourrait s’occuper de l’insertion d’un petit article législatif dont l’objet semble, à la lecture, particulièrement accessoire ?
En effet, cet article 33 semble interdire toute utilisation de l’identité des magistrats de la Justice française pour en tirer quelque analyse statistique que ce soit. En tournure légale, cela donne ceci :
« Les données d’identité des magistrats et des membres du greffe ne peuvent faire l’objet d’une réutilisation ayant pour objet ou pour effet d’évaluer, d’analyser, de comparer ou de prédire leurs pratiques professionnelles réelles ou supposées. »
Plus exactement, la loi est ainsi écrite qu’elle interdit formellement d’évaluer, d’analyser, de comparer ou de prédire leurs pratiques professionnelles réelles ou supposées. Et pour bien faire comprendre à quel point cette interdiction est importante, elle est assortie d’une peine de cinq ans d’emprisonnement.
Voilà donc nos magistrats bien à l’abri de toute analyse statistique de leurs biais et penchants, de leur laxisme ou de leur sévérité ou, plus encore, de leur éventuel militantisme engagé dont les effets pourraient se faire sentir dans les décisions qu’ils prennent. Bien évidemment, telle n’est pas la cible officielle de la loi qui s’affiche plus sûrement comme un moyen d’éviter l’introduction, en catimini, de techniques d’intelligence artificielle sur les jugements rendus et l’analyse a priori des habitudes des uns et des autres pour permettre de calibrer les angles de défense ou d’attaque par des firmes d’avocats solidement outillées en technologies modernes.
C’est en tout cas ce que certains articles de presse expliquent, assez justement du reste, pour contextualiser l’apparition de cette loi que seuls les magistrats en question semblaient appeler de leurs vœux (qui ont donc été très favorablement entendus par le législateur). En substance, l’idée est aussi simplette que bassement communiste puisqu’elle tend à faire croire que la justice ne pourrait pas être un bien de consommation comme un autre, et qu’au travers d’une loi idoine, on pourrait ainsi empêcher une forme de consumérisme débridé (capitaliste, apatride et turbolibéral évidemment) dans le choix d’un tribunal ou d’un magistrat…
C’est bien sûr complètement idiot, tant est parfaitement artificielle une telle interdiction dans ce XXIème siècle interconnecté : il suffira à une société de droit étranger de collecter les données françaises (disponibles publiquement) pour réaliser les statistiques honnies et faire le profilage complet des magistrats, qu’elle pourra ensuite mettre à disposition de ses clients (français ou étrangers), tout en étant hors de portée de cette loi. C’est grotesque mais ça rassure les corporations françaises.
Mais en marge de cet aspect et tant que les décisions des tribunaux seront publiques et consultables facilement (gageons que ça changera vite), cette loi permet aussi de garantir qu’aucune statistique potentiellement médiatique et fort désagréable ne vienne se glisser dans le paysage judiciaire français.
Pas question qu’on puisse déterminer les juges les moins enclins à l’incarcération de délinquants multirécidivistes. Pas question non plus qu’on puisse repérer ceux ou celles d’entre eux qui seraient un peu laxistes, un peu trop favorables à un sexe plus qu’un autre, ou dont les vues politiques teinteraient les jugements (oh, qu’allez-vous penser là, honteux blogueur !). Non, vraiment, pas question qu’on puisse ainsi ternir les réputations des magistrats en face de faits statistiques quantifiables qui pourraient leur être opposés.
Plus fondamentalement, cet article (coïncidentalement rattaché aux mêmes sanctions que celles prévues pour les impétrants pratiquant les statistiques ethniques) revient à interdire purement et simplement aux Français d’avoir une idée précise de ce que vaut leur Justice, et, par contraposée, à empêcher que les juges, qui ne sont que des humains, puissent s’amender et tenter de rendre des décisions aussi uniformes et équitables que possibles.
Pire encore : l’introduction de cette nouvelle interdiction intervient alors qu’aucun scandale majeur contre l’un ou l’autre juge défaillant n’a émaillé l’actualité. Oh, il y a bien eu de nombreux scandales judiciaires (Mur des cons notamment), des traitements évidemment biaisés (répression des Gilets jaunes comparé à certains autres groupes activistes, …) mais, jusqu’à présent, personne n’avait eu l’idée de publier des statistiques sur un juge…
Autrement dit, ce nouvel article de loi semble précéder toute velléité de concrétiser cette idée, un peu comme si ceux qui l’ont poussé n’avaient pas totalement la conscience tranquille. Et ainsi, par prévoyance, ils étendent la tactique de mise sous le tapis déjà employée pour les statistiques ethniques. Après tout, elle a bien fonctionné pour priver tout contradicteur d’arguments chiffrés (nourrissant dans la foulée censure et complotisme dans un mélange jamais bon à long terme), pourquoi ne pas l’employer aussi dans ce domaine là ?
S’il y a, certes, un problème de moyens avec la justice, il y en a aussi un autre : celui de sa politisation à outrance, de son trop grand laxisme dans certains cas et de sa trop grande sévérité dans d’autres, de son inadéquation aux demandes de la société et de l’incompétence de certains juges enfin. Tout autant d’éléments que ces statistiques dévoileront inévitablement et que cette interdiction veut camoufler en criant « Ne regardez pas du côté de la justice, c’est interdit ! », comme un gamin qui crierait « Je n’ai rien fait, je n’ai rien fait, c’est pas moi, c’est pas moi, n’allez par regarder par là, il n’y a rien ! »
Très inquiétante démarche que celle qui consiste à interdire le thermomètre pour cacher la fièvre.
source:http://h16free.com/2019/08/30/64229-en-france-il-est-desormais-interdit-de-juger-les-juges
Pour lire l’article original, cliquer (ICI)
9 septembre 2019 - 20 h 24 min
Ubu roi a décrété qu’il est désormais interdit de juger les juges… un tel programme répressif est sensé servir d’épouvantail à moineaux en cette période où les scandales de l’exécutif succèdent aux scandales, et à y regarder de près il y aurait matière à gratter doublement, à fortiori dans cette société décadente et en perdition que veulent nous imposer les séides du pouvoir occulte.
Bien évidemment qu’il y a lieu de se poser mille questions dans un environnement où le pouvoir et la justice nous ont gratifié d’une affaire Benalla, affaire riche en rebondissements tous azimuts où l’on a eu droit à tout un cocktail de magouilles toutes plus invraisemblables les unes que les autres, il ne faudrait donc rien voir et rien penser jusqu’au paroxysme de la prestidigitation que fut la cerise sur le gâteau quand “Ben Allah“ signa son imposture avec le pitre Mamadou Gassama… n’est pas Houdini qui veut !
mamoudou gassama « LE FAKE NEWS » preuves en images ½ top du top, le gamin tient dans le vide sans les mains
https://www.youtube.com/watch?v=4I0o2SqGFaU
mamoudou gassama « LE FAKE NEWS » preuves en images (suite ) 2/2
https://www.youtube.com/watch?v=PqXKaDWj1Es
Il est de notre droit le plus élémentaire, que d’étriller ce qui déraille dans notre pays en proie à tous les vices et turpitudes imposés par une bande de malfrats au plus haut sommet de l’Etat, capables des pires ignominies comme on vient de le voir récemment avec l’incendie sur mesure de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour faire passer les projets financiers ubuesques d’une clique qui a déjà un énorme passif pour avoir mis la ville de Paris en faillite avec un gouffre de près de 10 milliards d’euros.
https://www.voltairenet.org/article206324.html
Que dire lorsque des policiers et des gendarmes sont suicidés alors qu’ils enquêtent sur certaines affaires pedocriminelles qui ont l’heur de froisser certains milieux du pouvoir et de la justice, comme on a pu le constater au cours des affaires dites Le Coral, Allègre… dès lors que la pedocriminalité est la norme et devient un standard pour monstres tel Pierre Bergé qui imposait la censure avec le Decodex pour mieux étouffer les affaires, ce sinistre personnage fut quand même décoré de la légion d’honneur.
http://www.armee-media.com/2018/10/21/disparues-de-lyonne-un-square-en-memoire-du-gendarme-jambert/
Mais, comment interpréter les faits, lorsqu’une trentaine de témoins furent assassinés ou ont été suicidés la veille du procès notamment dans l’affaire Dutroux, crimes dénoncés à maintes reprises par l’ex député belge Laurent Louis :
http://echelledejacob.blogspot.com/2019/09/reseaux-des-elites-pedophiles-belges-30.html
Que dire des observations de terrain, faites depuis des années par des milliers de parents, des militants associatifs et des avocats de plus en plus nombreux, comme Maître Michel Amas à Marseille, conduit à cette décision irrévocable et non négociable des citoyens libres et souverains de France.
Juge des Enfants ? Assistantes sociales ?
Éducateurs de l’ASE ? Vous êtes licenciés.
Vous n’êtes plus dignes de la fonction que vous occupez au service de la population. Vous n’êtes plus crédibles. Et donc vous n’êtes plus légitimes.
Juge des Enfants ? Assistantes sociales ?
Éducateurs de l’ASE ? Vous êtes licenciés.
Vous mentez, ad libitum, jusqu’à l’écœurement des victimes. Ou jusqu’à leur suicide.
Vous jugez de ce qui ne vous concerne pas. Vous manipulez l’information, quand vous n’en faites pas rétention.
https://www.alterinfo.net/Juges-Des-Enfants-Assistantes-Sociales-Educateurs-de-l-ASE-Vous-etes-licencies_a148646.html
Dans ce magma d’une justice qui se veut incritiquable à peine de crime de lèse-majesté, comment passer à côté de l’affaire du juge suicidé Pierre Roche, dont l’histoire est emblématique de ce qui se trame dans l’occultisme le plus total. Cette affaire de pedocriminalité fut mise en lumière par les enfants même du juge Pierre Roche, Diane et Charles Roche, eux-mêmes magistrats, ils racontent l’innommable et dénoncent que sur Paris, au moins 75 juges sont impliqués dans ces tristes “œuvres et besognes“ !
https://reseauxpedocriminels.wordpress.com/2015/09/10/temoignage-des-enfants-roche-sur-le-reseau-satanique-de-notables-en-marge-de-laffaire-alegre/
On pourrait continuer cette funeste litanie au regard d’autres affaires qui n’ont pas fini de livrer leurs immondices, tel l’affaire Weinstein ainsi que le non moins diabolique Epstein véritable couverture de chantages de la CIA et du Mossad pour mettre à leur botte des exécutifs en délinquances pedocriminels qui se croyaient pourtant très malin, et les tenir en laisse par là où ils ont pêché.
N’oubliez pas que le peuple est Souverain et à des Droits inaliénables.
Christian Sébenne
10 septembre 2019 - 14 h 44 min
Lors d’un entretien enregistré par le site Breizh-info, donnant la parole à Pierre-Yves Legalou de l’Institut Polémia, celui-ci relevait le fait d’épurer le corps judiciaire, remémorant que cet “instrument“ aux mains de l’Etat a notamment connu deux épurations au cours de l’histoire.
Le corps judiciaire a connu deux épurations :
– En 1945, 20 % des magistrats eurent à s’expliquer sur les jugements qu’ils avaient rendus de 1940 à 1944. La moitié d’entre eux furent suspendus, et pour la plupart révoqués, pour avoir eu la main un peu lourde lorsqu’ils condamnaient des Résistants.
– Mais cette épuration fut somme toute modeste au regard de celle de 1883. Les Républicains estimaient alors que les magistrats n’appliquaient pas les lois nouvelles avec suffisamment de zèle et s’appuyaient sur des principes généraux (souvent religieux) pour les vider de leurs contenus. Tous les jugements, de 1880 à 1883, furent passés au crible du pouvoir politique et 616 magistrats – ce qui est considérable – furent purement et simplement révoqués.
https://www.breizh-info.com/2019/09/09/126328/jean-yves-le-gallou-macron-loin-des-francais
A ces deux épurations, je rappelle que si la Cour spécial de Riom fit fusiller 30.000 Collabos, à cela, 6.000 francs-maçons furent arrêtés dont 3.000 furent exécutés pour faits de collaborations avec l’ennemi, tout en précisant que dans ce décompte ci-dessus ne figurent pas les légions de traitres qui firent souffrir les français et furent passés par les armes au gré d’une justice expéditive des mains de ceux qui débusquèrent leurs tortionnaires.
Lors d’une émission, l’économiste Pierre Jovanovic spécifiait que certains ayant tellement souffert des différents régimes successifs, la haine accumulée étant telle, qu’en ces périodes troubles on ne pourra éviter des règlements de comptes.
Christian Sébenne