Des officiers de PJ se disent obligés «d’accepter des instructions illégales»
Des officiers de PJ se disent obligés «d’accepter des instructions illégales»
Source: https://fr.sputniknews.com
Deux officiers de police judiciaire se sont confiés à Mediapart sur des instructions imposées par leur état-major lors des manifestations des Gilets jaunes. Avec ordre de placer «systématiquement» des manifestants interpellés en garde à vue, ils qualifient ces consignes d’«illégales».
Des officiers de police judiciaire de Paris dénoncent des consignes «liberticides» que leur impose leur hiérarchie, notamment lors des manifestations des Gilets jaunes. Ils avaient auparavant interrompu leurs activités, pendant plus d’un mois, pour protester contre ces instructions.
Le 9 mars, ils ont reçu un courrier de l’état-major qui stipule, suivant les indications de la préfecture de police de Paris, qu’après «les éventuelles interpellations « GJ » qui [leur] seront attribuées par l’EM [l’état-major, ndlr], […] [les personnes, ndlr] devront être systématiquement placées en GAV [garde à vue, ndlr].
Selon Mediapart, il s’agit de la première preuve écrite de telles instructions.
L’un des officiers en question s’est confié au média en reportant de nombreuses «arrestations préventives».
«C’est-à-dire qu’en termes de droit, rien n’est respecté. Dans le mail que nous avons reçu, il est écrit noir sur blanc que l’état-major ordonne que la garde à vue doit être systématique. C’est complètement illégal», précise-t-il.
Selon lui, l’un des motifs de ces arrestations est de «participer sciemment à un groupement», infraction introduite en 2010 pour arrêter de manière préventive les «casseurs» et qui est passible d’une peine d’un an de prison et de 15.000 euros d’amende.
Mediapart rappelle que Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, avait demandé aux procureurs dans sa note du 12 janvier intitulée «Permanence gilets jaunes» de maintenir en garde à vue des personnes dont le cas avait pourtant fait l’objet d’un classement sans suite afin d’empêcher les interpellés de manifester.
Le média a publié les témoignages d’un autre OPJ qui a refusé d’appliquer ces directives.
«Le judiciaire est devenu la boîte à outils du politique. Si on refuse d’obéir, en tant qu’OPJ, on est le fusible qui saute pour faute lourde. Du coup, on est obligé d’accepter des instructions illégales jusqu’au burn out ou à la dépression», indique-t-il.
L’officier estime que ces opérations ne contribuent pas à renforcer le maintien de l’ordre public mais l’affaiblissent.
D’après Mediapart, depuis un an et demi, les effectifs de police judiciaire se sont réduits de 17 officiers à six.
Les deux officiers qui ont parlé sous couvert de l’anonymat pensent que leurs témoignages déclencheront une enquête en interne pour retrouver ceux qui ont «osé contester la hiérarchie».
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2 avril 2019 - 20 h 56 min
Dans sa gestuelle de la solitude du pouvoir, Emmanuel Macron s’est doté d’un élément clé en faisant venir à ses côtés l’ex-président Sarkôzy, personnage très controversé, toutefois, l’ayant même promu Conseiller occulte spécial, mais aussi, avec rang d’ambassadeur à l’occasion de commémorations à Madagascar, or, aujourd’hui, avec ce tandem ainsi constitué c’est la république en marche des copains et des coquins qui s’affiche.
Ne se quittant plus, les deux hommes se sont pavanés ensemble lors des commémorations des combats des résistants sur le « Plateau des Glières », à ce titre, les deux lascars ont ignoré l’essence même du sacrifice de nos anciens sur ce lieu ampli de symboles des Glières, simple prémonition, je rappelais dernièrement dans un commentaire sur Armée Media le message combien émouvant et porteur d’idéaux que nous avait délivré en 2010 Serge Portelli alors Vice-Président du Tribunal de Paris, message combien émouvant, à lire, entendre et à méditer.
Intervention de Serge Portelli aux Glières, le 16 mai 2010
Serge Portelli est magistrat et vice-président du Tribunal de Paris, voir la vidéo du discours au cours duquel il lançait un appel à la Résistance au nom de la Liberté :
https://www.dailymotion.com/video/xdnvcv
Source :
https://www.citoyens-resistants.fr/spip.php?article116
Ainsi, les confidences de ces officiers de police judiciaire ne sont pas sans rappeler les heures sombres que traversa la France entre 1940 et 1945, où la Préfecture de Police était aux ordres du Reich allemand et sous la haute main mise de la Gestapo, et s’il y eut des Collabos zélés, il y eut des patriotes remarquables ne l’oublions pas.
Aujourd’hui la tournure des événements managée par ce pouvoir gouvernemental illégal et illégitime, nous montre les dérives effrayantes, qui, de semaines en semaines ne recule devant rien pour se maintenir à la tête du pays, à la botte et au service du cartel du crime organisé, tout en accélérant sa politique de prévarications, de vols des biens de l’État amène la France sous occupation étrangère vers sa partition totale.
De fait, après les méandres de l’affaire Benalla dans laquelle plane tellement d’ombres, le Colonel Régis Chamagne ne faisant que confirmer cette occupation étrangère, il indiquait que l’usurpateur Macron était paraît-il sous la bonne garde du corps du Mossad :
https://www.regischamagne.fr/lennemi-est-a-linterieur/
Christian Sébenne