La justice tarde à enquêter sur un cas de harcèlement dans la marine
La justice tarde à enquêter sur un cas de harcèlement dans la marine
Victime d’humiliations répétées, un aspirant a déposé plainte en octobre 2018 au parquet militaire de Rennes.
« Tu suces des bites. » « T’es la pute du groupe. » « Tu sers à rien, démissionne. » Le jeune homme livre rapidement les sales phrases qu’il dit avoir entendues durant son engagement comme civil dans la marine nationale à Cherbourg (Manche) entre fin 2016 et début 2018.
A 28 ans, Arnaud (le prénom a été modifié) est aujourd’hui retourné vivre chez ses parents dans la région de Toulouse. Ce grand gaillard brun, un peu poupon, apparaît cabossé, amer, et déçu. Son avocate, Me Elsa Correia, a saisi le 31 octobre 2018 le parquet de Rennes, compétent pour les affaires militaires, d’une plainte contre X pour « harcèlement sexuel, violences, et harcèlement moral ».
Au groupement des plongeurs démineurs (GPD) de la Manche, sous couvert de pratiques d’intégration, des actes dégradants ont été imposés au jeune volontaire, dénonce-t-elle notamment. Le jeune homme a aussi écrit à la ministre des armées, Florence Parly. Il a saisi la cellule Thémis d’écoute des victimes. Au moment où ces lignes ont été écrites, le parquet n’avait pas encore pris sa décision d’ouvrir, ou non, une enquête.
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