Les pompiers de Paris visés par trois enquêtes pour violences sexuelles

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Les pompiers de Paris visés par trois enquêtes pour violences sexuelles

pompiers de Paris

Source: https://www.lemonde.fr

Au bord du bassin, la première classe Alizée (le prénom a été modifié) sent la honte qui la submerge. Une vingtaine de camarades s’esclaffent de la blague qui vient de fuser. « Alizée, y’a la place pour mettre deux bites entre ses cuisses ! », a lâché l’un d’eux alors que le groupe se toise en maillot de bain avant le cours de natation. La jeune femme, pas bien épaisse, part en pleurs dans les vestiaires. Ce n’est pas la première fois qu’elle essuie ce genre de mauvaise plaisanterie depuis qu’elle a rejoint la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), l’unité de l’armée de terre qui compte pas moins de 8 500 membres, mais seulement 3 % de femmes.

Alizée rêvait d’être sapeur-pompier et d’intégrer la brigade militaire qui intervient à Paris et en petite couronne. Sauver des vies, « barouder » (partir sur un feu), ne pas avoir une journée qui ressemble à une autre, voilà qui l’emballait. Pendant un an, elle s’entraîne dur pour réussir les tests. En juin 2016, elle tient fièrement la lettre adressée aux jeunes recrues. « En quittant votre famille, vous gagnerez l’esprit de corps, la fraternité d’armes et la cohésion qui sont la marque de fabrique de l’unité d’élite (…) que vous vous apprêtez à rejoindre. »A 20 ans, elle débute ses classes au fort de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).

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  • Commentaire:

Les affaires de harcèlement au sein des armées sont malheureusement très courantes et trop souvent couvertes par pur esprit corporatiste. Les enquêtes confiées à l’IGGN ( Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale) sont dans la majeure partie des cas traitées de manière partiale, exerçant des pressions sur les témoins, écartant  ceux favorables à la victime et parfois même agrémentées de faux en écriture.

C’est cela la réalité que dénonce depuis toujours l’AFAR et Armée  média.  Tous les services de soutien aux victimes ne servent que d’alibi pour justifier la prise en charge de cette problématique. Dans les faits, ils recueillent les éléments des victimes pour mieux les retourner contre elles par la suite.

La problématique est la concentration des pouvoirs et un traitement partisan de ces enquêtes par des services à la disposition de l’administration centrale. Ces enquêtes sont diligentées  à charge contre les victimes en étant juge et partie. C’est ce qui ce passe dans l’affaire BENALLA et qui en est le symbole.

Ces pratiques sont indignes de la République et d’une démocratie car elles proviennent de régimes dictatoriaux.

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Force est de constater que dans ces trois affaires citées en exemples, à chaque fois ce sont des officiers mis en cause et la Gendarmerie Nationale est bien atteinte. Le déni continu et persiste malgré tout. Il y a la promotion de « cogneur » au grade de lieutenant-colonel de réserve et d’autres membres de ce groupe aux grades d’officiers,   la protection de ceux qui violent les lois et la destruction du président de l’AFAR qui dénonce  ceux qui violent la loi. C’est la logique du pouvoir et de l’administration!

L’affaire BENALLA est certes médiatisée et retentissante mais elle ne doit en aucun cas masquer la réalité des victimes car elles sont très nombreuses au sein des armées car des centaines de « BENALLA » règnent en maître absolu au sein de la communauté militaire. C’est une réalité qu’il ne faut pas occulter!

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