Plainte en diffamation du DGGN: Délibéré du 26 juillet 2018, un déni de justice!

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Justice

Plainte en diffamation du DGGN: Délibéré du 26 juillet 2018, un déni de justice!

Le 26 juillet 2018, Paul MORRA, président de l’AFAR (Association des Forces Armées Réunies) et directeur de publication du site « Armée média, le journal de l’AFAR » mis en cause pour diffamation, par citation directe devant le tribunal correctionnel de Perpignan, par le Général d’armée Richard LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale (DGGN) a été informé par son avocate, Maître CANANADAS-BLANC Sophie de sa condamnation par le Tribunal Correctionnel de PERPIGNAN.

Cette citation a été adressée à Paul MORRA, alors qu’il était hospitalisé à la suite de sa présentation à l’antenne médicale de PERPIGNAN dans le cadre d’une crise suicidaire. C’est dans ces conditions qu’il  a contraint ce médecin-chef  à prendre les dispositions pour le faire hospitaliser.  Cet événement a du être porté à la connaissance du Directeur Général par la mise en oeuvre de la procédure EVENGRAVE.  C’est dans cette situation de faiblesse  et de vulnérabilité que Paul MORRA a été attaqué lâchement par cette plainte par citation directe pour l’empêcher de se défendre. Voilà le courage du premier chef de la gendarmerie! 

Le courage de Paul MORRA a été salué en diverses circonstances au combat et  à d’autres occasions. Qu’en est-il des actes de bravoure du Directeur Général? Pour son prédécesseur, on les connait!    

Rappelons que Paul MORRA a été cité en son nom propre  alors qu’il s’est exprimé sur les réseaux sociaux uniquement en sa qualité de président d’une Association Professionnelle Nationale de Militaires (APNM) et de directeur de publication d’un site média internet.  Il ne s’est jamais exprimé en son nom propre ce qui a été soulevé à l’audience du 21 juin 2018 par l’intéressé, invoquant la nullité de la citation «In limine litis» tirée de la violation des articles des articles 42 et 53 de la loi du 29 juillet 1881. Par ailleurs, la transposition de la responsabilité dite « en cascade » prévue à l’article 42 de la loi du 29 juillet 1881 relative à la presse écrite et la loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle ne saurait être étendue au système de l’internet, en l’absence de texte le prévoyant; qu’il convient de rechercher les auteurs de l’infraction reprochée selon les règles de la responsabilité de droit commun.  ( Jugement rendu par la Chambre de la presse le 10 janvier 2000 du Tribunal de Grande Instance de PARIS)  

Outre les éléments de droit détaillés ci-dessus, ce jugement au vu des éléments de preuve produits en justice  et non examinés contradictoirement à l’audience, attestent sans équivoque possible des faits dénoncés par le président de l’AFAR, à savoir des violences aggravées par 3 circonstances :   contexte raciste, auteurs dépositaires de l’autorité publique, réunion punies de 7 ans d’emprisonnement et 100.000 € d’amende. Rappelons que les militaires de la gendarmerie mis en cause ont frappé la victime à terre ce qui est d’une extrême gravité. Ce sont les faits qui ont été couverts en haut lieu!

Toute la chaîne hiérarchique de la Gendarmerie Nationale était informée  de ces faits. Chaque niveau hiérarchique a couvert sans exception ces faits jusqu’à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, sans mettre en oeuvre l’article 40 du Code de Procédure Pénale qui oblige l’information  de l’autorité judiciaire.

Ces faits ont abouti à une escroquerie au jugement en bande organisée qui malgré des courriers adressés par le président de l’AFAR  aux autorités militaires gendarmerie et aux autorités  judiciaires n’ont jamais déclenché la moindre enquête. C’est un pur scandale! C’est cette vérité dénoncée par le lanceur d’alerte, Paul MORRA, président de l’AFAR qui est à l’origine  d’un processus  de destruction de sa personne, par un harcèlement moral au travail institutionnalisé pour le pousser au suicide malgré des risques importants attestés par un médecin psychiatre expert mandaté par la Sous-direction des pensions.

La médiatisation de ces faits sur le seul site Armée média et les réseaux sociaux a généré des centaines de milliers de vues. Là encore, c’est le silence coupable!

Voilà comment est traité un blessé de guerre qui a servi la France avec Force et Honneur pendant que des bureaucrates planqués, usent et abusent de leurs  fonctions pour  briser et pousser au suicide des hommes qui osent défendre les valeurs de la République!

M. Paul MORRA a mandaté son avocate pour faire appel de ce jugement.

L’affaire BENALLA, véritable séisme politique,  démontre  que des violences de cette nature peuvent être commises par un haut fonctionnaire à l’Elysée couvert pendant plus de deux mois et demi.   Depuis la révélation des faits par le Monde, les mensonges s’accumulent.

Dans l’affaire de violences aggravées impliquant des militaires de la gendarmerie dénoncée par le président de l’AFAR, c’est le même processus. Le silence des autorités qui couvrent ces agissements. Des faux en écriture par des enquêteurs de la Section de Recherches de TOULOUSE et de l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale (IGGN), tout cela sous l’autorité du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale qui ose légitimer la nomination au grade de lieutenant-colonel de réserve d’Alexandre BENALLA. Est-ce cela l’exemplarité du chef? Promouvoir les délinquants  et briser ceux qui servent la Nation?  Jamais de sanction pour les délinquants, bien au contraire, ils sont promus et bien servis!  

Toutes  ces affaires puent la magouille et déshonorent les valeurs de la République. Le peuple de France a droit à une République irréprochable et à des acteurs institutionnels qui ont obligation de respecter et de faire respecter  les droits fondamentaux garantis par la Constitution et ne pas les bafouer en toute impunité comme c’est le cas.

Honte à ce système de corruption généralisé et indigne  d’un Etat de droit.

La République des cogneurs, la République des barbouzes, ce n’est pas la France!

Monsieur le Président de la République, votre expression de « tempête dans un verre d’eau » s’avère être en fait un « tsunami au sein de la République »Voilà la réalité que vous refusez d’admettre!

C’est une gangrène  qui ronge chaque jour un peu plus notre démocratie. Les citoyens ne sont pas dupes et ils en souffrent tous les jours. C’est cela la réalité.

Demander des efforts aux retraités, aux femmes seules en état de précarité etc… pendant que des délinquants jouissent des privilèges de la République sur le dos du contribuable. Est-ce cela une République irréprochable?

La République a besoin d’un nettoyage en profondeur, que les gens honnêtes soient récompensés et les vermines mises hors d’état de nuire. Il est grand temps de mettre fin au corporatisme  ainsi qu’à ses dérives et aux réseaux d’influence qui font obstacle aux droits légitimes de tous les citoyens!

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