Affaire Benalla : l’opposition dénonce un « scandale d’Etat » et un « climat d’impunité » La droite, La France insoumise et le Parti socialiste s’étonnent que l’Elysée n’ait pas transmis les faits à la justice.
Affaire Benalla : l’opposition dénonce un « scandale d’Etat » et un « climat d’impunité »
La droite, La France insoumise et le Parti socialiste s’étonnent que l’Elysée n’ait pas transmis les faits à la justice.
« Scandale d’Etat », « honte », « impunité ». Depuis que Le Monde a révélé mercredi 18 juillet l’identité du conseiller d’Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er mai, les responsables politiques de tous bords ont fait part de leur indignation.
La France insoumise (LFI) est très vite montée au créneau. « Ces faits sont scandaleux et méritent sanction. C’est un délit pénal », estime Alexis Corbière qui dénonce « deux poids deux mesures ». « En Seine-Saint Denis, la justice n’est pas clémente avec ceux qui enfreignent la loi, mais quand on est proche du président de la République, on est intouchable », poursuit le député LFI du département.
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Même approche pour le premier secrétaire du Parti socialiste : « On ne peut pas vouloir une République exemplaire et considérer qu’un collaborateur du président de la République n’a pas à répondre des mêmes règles que n’importe quel Français », a critiqué Olivier Faure, jeudi, sur France 2. L’un de ses secrétaires nationaux, Sébastien Denaja, a été plus loin sur Twitter, en évoquant « un scandale d’Etat » et en réclamant la démission d’Alexandre Benalla.
La droite n’est pas en reste. Sur Europe 1, Laurent Wauquiez a demandé officiellement « à Emmanuel Macron de s’exprimer pour faire la lumière sur ces faits ». Et le président du parti Les Républicains (LR) de s’interroger : « Qui était au courant à l’Elysée ? Y a-t-il eu des manœuvres pour étouffer cette affaire ? Aujourd’hui on a le sentiment que l’Elysée se croit au-dessus de tout », a pointé le responsable. Sur Twitter, le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a abondé : « La justice doit se saisir de toute urgence de cette affaire qui abîme l’Etat de droit. »
« C’est un comportement inacceptable »
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Source: www.lemonde.fr
Commentaire Armée média:
Si de tels faits de violences sont couverts au plus haut niveau de l’Etat, on comprend mieux pourquoi les affaires de violences mettant en cause des personnes dépositaires de l’autorité publique sont trop souvent couvertes par les institutions (police ou gendarmerie) et les services d’inspection générale qui diligentent des enquêtes partiales et à charge pour délégitimer la victime et dédouaner les responsables qui violent la loi.
La démocratie, c’est tout sauf cela et le pouvoir politique est responsable de ces dérives.
Le cas emblématique du président de l’AFAR ayant dénoncé une affaire de violences aggravées mettant en cause des militaires de la gendarmerie et dont a été témoin oculaire une ancienne adhérente en est un exemple fragrant.
C’est toujours le même mode opératoire. Les informations sont conservées en interne sans être portées à la connaissance de la justice. Il s’agit d’une obligation légale qui parfois évolue en entrave à l’action de la justice constituant un délit pénal punissable par la loi comme dans le cas des faits dénoncés par le président de l’AFAR. C’est la preuve que la loi n’est pas respectée en France!
L’Etat préfère pousser au suicide un citoyen, blessé de guerre qui a servi la France avec Force et Honneur que de sanctionner ceux qui ont agi comme des délinquants. C’est le monde à l’envers!
C’est l’une des raisons du harcèlement subi notamment par de nombreux policiers et gendarmes respectueux des lois et qui ne supportent plus ces magouilles de ripoux!
Un président de la République est élu pour être le garant de nos institutions pas pour être le protecteur des délinquants! C’est une honte!
20 juillet 2018 - 12 h 42 min
Bonjour à tous..
Je suis scandalisé. Quand on regarde comment sont traités les blessés de guerre ou les victimes de harcèlements et de violences psychologique en gendarmerie, on voit bien, que protéger les chefs qui ne respectent notre déontologie ne suffit plus. On nomme même maintenant des délinquants en tant que lieutenant colonel de réserve affecté au cabinet du DGGN rien que çà à 26 ans. On comprend dès lors que tout est pipé comme le dit à juste titre Armée média. Il y a bien un intérêt croisé entre la DGGN et l’Elysée. BENALLA à un poste à deux niveaux, L’Élysée et la DGGN. C’est honteux. Un pur scandale monsieur le Directeur Général.
20 juillet 2018 - 12 h 04 min
Un sanguin, sans limites, pour qui « la fin » justifie tous les moyens…
Autrement dit un homme dangereux qui pourrait aller jusqu’à l’homicide dans des cas pas si extrême que cela.
Des réactions violentes pour des broutilles pouvant faire penser à une obsession paranoïaque, voire une bipolarité/schizophrénie.
Il a réussi à entrer à l’Elysée par la toute petite porte en se vendant, grâce à sa carrure imposante…
Un homme au sang chaud, qui frappe plus faible que lui alors qu’il est au sol, qui semble jouir de plaisir à donner des coups et à faire mal. Cela me rappelle étrangement un « chef » qui m’a amené là où j’en suis aujourd’hui.