La mauvaise foi au sein de la Gendarmerie Nationale: Malhonnêteté intellectuelle ou terrorisme intellectuel?
La mauvaise foi au sein de la Gendarmerie Nationale:
Malhonnêteté intellectuelle ou terrorisme intellectuel?
Par note express N° 41892 GEND/CAB du 8 juin 2017, ayant pour objet «Accompagnement des personnels de la gendarmerie injustement mis en cause pour des faits de discriminations, harcèlements ou de violences», le Général d’armée Richard LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale (DGGN) apporte son soutien indéfectible aux personnels de la gendarmerie «injustement» mis en cause …
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Note express accompagnement des personnels de la gendarmerie injustement mis en cause
Armée média et l’AFAR vous proposent une exégèse de ce texte pour en décrypter la teneur réelle et l’objectif caché.
S’agissant des termes «injustement mis en cause» par des victimes déclarées auprès de la plate-forme «STOP DISCRI», il s’agit de mettre en exergue la mauvaise foi présumée de ces victimes.
Pour cette notion de «mauvaise foi», reprenons sa définition:
« Indécence caractérisée par une volonté d’affirmer un propos que l’on sait foncièrement faux ou injustifié (l’interlocuteur en est également conscient), mais que l’on continue à clamer comme vérité. »
Notre réflexion du jour nous amène à opposer deux notions, celle de « malhonnêteté intellectuelle » celle et du « terrorisme intellectuelle ». Certains d’entre-vous confrontés au mot «terrorisme» estimerons que dans le contexte actuel, notre propos est complètement déraisonnable voire farfelu. Nous vous proposons de lire ce qui suit avant d’émettre votre jugement. N’hésitez pas à nous faire part de votre analyse et de votre conclusion.
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Notion de «malhonnêteté intellectuelle» :
Subjectivité, insincérité, mauvaise foi, dans sa manière de raisonner ou de penser.
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Notion de «terrorisme intellectuel».
Le terrorisme est l’emploi de la «terreur» à des fins politiques, religieuses ou idéologiques. Dans le cas qui nous intéresse, retenons ce dernier point «la terreur idéologique». Au sein des armées et au sein de la Gendarmerie Nationale appelées communément «la grande Muette», chacun sait qu’il existe un système hiérarchisé fondé sur un esprit de caste oligarchique, où le pouvoir se partage entre quelques autorités sur un «climat de terreur», pendant que le bas peuple: les subordonnés, cheville ouvrière sont broyés et utilisés pour servir en premier lieu des intérêts particuliers. Tout cela se déroule sans encombre par une communication bienveillante, d’esprit de sacrifice des militaires pour servir la Nation et les citoyens, ce qui est vrai pour ceux qui s’engagent à cet effet.
Le harcèlement moral au travail et les violences psychologiques sur subordonné entrent pleinement dans le champ des pratiques managériales dévoyées sur fond d’idéologie, en utilisant des techniques de manipulation pour détruire et parfois pousser au suicide des victimes, ce que nous avons démontré dans nos précédents articles par des témoignages de militaires qui en attestent. Ce n’est pas une vue de l’esprit, mais un fait! A chaque fois, il en ressort des pratiques institutionnalisées depuis toujours.
Rappelons que l’usage du terrorisme sous diverses formes est utilisé par différentes organisations politiques ou criminelle pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits.
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Reprenons la note-express du DGGN:
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PRIMO
Les discriminations prohibées par la loi sont causes de souffrance. Elles contreviennent aux principes d’égalité et de cohésion entre les personnels. C’est pourquoi la gendarmerie assure la protection de ses personnels contre toutes les formes de discrimination de harcèlement ou de violences, notamment à travers la plate-forme de recueil des signalements «Stop Discri». Cependant, au regard des conséquences professionnelles et personnelles qu’emporte une dénonciation abusive, la hiérarchie doit également être attentive aux personnels de la gendarmerie injustement mis en cause pour des faits de harcèlements (moral ou sexuel), de discriminations ou de violences.
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Commentaire:
Dans ce premier paragraphe, la gendarmerie se positionne par rapport aux droits des victimes et rappelle son positionnement en s’appuyant sur le dispositif de recueil des signalements «STOP DISCRI». Sur ce point, nous avons démontré au travers de différents dossiers que cette plate-forme au sein de l’IGGN (Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale), servait à ce service pour la pratique des faux rapports. C’est un classique, courant et fondé sur des mensonges, des omissions volontaires, des sophismes, etc… qui vont bien au delà de la simple mauvaise foi. C’est un système organisé et structuré de destruction de la personne humaine, en ce qui concerne les victimes ayant osé mettre en cause la hiérarchique. Les preuves publiées sur Armée média le démontrent sans équivoque possible. D’ailleurs, ce que nous dénonçons énergiquement se retrouve également chez nos camarades policiers qui s’expriment de plus en plus sur le sujet et au sein des autres administrations de l’État où la peur règne en maître selon les mêmes principes.
L’autorité qui se revendique infaillible doit préserver à tout prix son pouvoir, c’est la raison pour laquelle, tout est mis en œuvre pour couvrir le chef harceleur au détriment des intérêts de la victime, car cela met en péril tout le système hiérarchique. Tous les pays n’agissent pas de la même manière dans ce domaine. La France a construit son histoire et sa culture sur ce modèle et n’est manifestement pas en capacité d’évoluer sur ce point actuellement, ce qui est préjudiciable.
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SECUNDO
À cet effet, si l’IGGN, suite à un signalement « Stop Discri », établit qu’un personnel a été injustement mis en cause, les trois mesures suivantes seront prises cumulativement :
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Commentaire:
Il s’agit de réaffirmer la légitimé de l’IGGN dont la partialité ne fait plus aucun doute depuis de très longues années même lorsqu’elle s’appelait «Inspection Technique». Il semble que leurs enquêteurs soient choisis pour leur capacité à enquêter selon les objectifs fixés et non pas à charge et à décharge comme le nécessiterait une enquête digne de ce nom. La déontologie mise en exergue par ce service, c’est tout sauf leurs pratiques illégales et abjectes. Encore une fois, ces enquêteurs doivent se soumettre et faire allégeance aux ordres reçus m^me illégaux.
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ALPHA :
La sous-direction de l’accompagnement du personnel soumettra à la signature du directeur général de la gendarmerie nationale un courrier de soutien à l’attention du personnel, sous couvert des échelons hiérarchiques.
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Commentaire:
Il serait loisible de souhaiter un courrier de soutien à la victime par la la sous-direction de l’accompagnement du personnel. Pour le cas de l’adjudant-chef GUEDON par exemple, il peut toujours attendre, même avec les nombreuses preuves apportées et une première condamnation du colonel COLLORIG. Là encore, il est observé la mauvaise foi de l’institution au travers de ses représentants.
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BRAVO :
Le commandant de région de gendarmerie (ou l’autorité assimilée) recevra personnellement l’intéressé en entretien pour l’assurer de son soutien.
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Commentaire:
Dans ce cas, si la victime est reçue par le commandant de région, il serait souhaitable que cela se fasse d’une autre manière que celle pratiquée par le Général PIDOUX Alain par exemple, dont les séquences audios ont été mises en ligne. Un exemple de plus, de mauvaise foi !
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CHARLIE :
Dès réception de la copie du courrier du directeur général (mentionné en ALPHA), le commandant de groupement ou l’autorité assimilée (voire un officier désigné par lui) se rendra dans l’unité ou le service du mis en cause et informera ce dernier devant l’ensemble des personnels des conclusions tirées par le DGGN sur la base du rapport de l’IGGN.
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Commentaire:
Pourquoi ne pas en faire autant pour les victimes quand il est démontré les faux en écriture de l’IGGN et la mise en cause du supérieur quand elle est démontrée. L’adjudant-chef GUEDON serait en droit de l’obtenir pour rétablir son honneur par exemple. L’honneur d’un harceleur et l’honneur d’une victime ne doivent pas avoir le même sens au sein de la Gendarmerie Nationale, ce qui semble être une évidence !
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TERTIO
Les commandants de région (ou autorités assimilées) rendront compte par message organique à la SDAP/Chancellerie de la mise en œuvre des points BRAVO et CHARLIE.
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Commentaire:
Là encore, cette disposition serait judicieuse pour respecter le droit des victimes. C’est un principe d’équité sociale et de traitement.
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QUARTO
Dans le cadre d’une mise en cause directe auprès des échelons locaux de commandement, le commandant de région de gendarmerie (ou l’autorité assimilée) adressera au personnel injustement mis en cause un courrier de soutien, sous couvert des échelons hiérarchiques. Les mesures détaillées en BRAVO et CHARLIE seront déclinées au niveau groupement et compagnie (ou échelons assimilés).
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Commentaire:
Un courrier de soutien de cette nature adressé à la victime serait une révolution institutionnelle et une preuve de l’impartialité des autorités hiérarchiques au lieu d’une discrimination organisée.
Il n’est jamais trop tard pour évoluer…
17 mai 2018 - 15 h 19 min
Et il est beau le courrier…