PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+23» Sous dossier: « Gerard GUEDON » Le DGGN saisi par courrier le 5 juillet 2017 par Madame Sabine KHERIS, Vice-présidente chargée de l’instruction, doyen des juges d’instruction près le TGI PARIS
PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+23»
Sous dossier: « Gerard GUEDON »
Le DGGN saisi par courrier le 5 juillet 2017 par Madame Sabine KHERIS, Vice-présidente
chargée de l’instruction, doyen des juges d’instruction près le TGI PARIS
Extrait des conclusions en défense produites en justice, par le lieutenant MORRA au soutien de ses intérêts, dans le cadre de la plainte en diffamation du DGGN :
(…)
Malgré son existence relativement récente, l’ADEFDROMIL-GEND a reçu de nombreux signalements de cas de harcèlement moral au sein de la gendarmerie. C’est moins en raison du secret professionnel qui pourrait s’attacher à ces communications, puisque l’article 35 dernier alinéa de la loi de 1881 délie de ce secret les personnes poursuivies pour diffamation devant faire la preuve de leur bonne foi, que par respect pour les personnes concernées et pour la préservation de leur avenir professionnel que M. MORRA ne peut communiquer toutes les informations dont il dispose à ce sujet qui permettraient d’identifier les intéressés.
Il donnera néanmoins un exemple éloquent de dossier en dehors du sien, celui de l’adjudant-chef Gérard GUEDON puisque ce dernier était présent avec lui lors de l’enregistrement de l’entretien diffusé sur Youtube les 1er et 8 octobre 2017. Cet officier de police judiciaire spécialisé dans l’aéronautique et notamment les crashs aériens, dont la valeur morale et technique fait l’unanimité (16 lettres de félicitations reçues de la part des autorités militaires hiérarchiques et de magistrats), a expliqué avoir été victime d’un harcèlement moral de la part de son colonel, mais aussi de faux et usage de faux, destinés à l’empêcher d’accomplir sa mission d’enquêteur conformément aux objectifs des magistrats mandants. Cet enquêteur estimait devoir faire son travail en conscience, c’est-à-dire sans dissimuler les responsabilités internes à l’Armée de l’air qui pourraient éventuellement apparaître lors de ses investigations techniques, refusant donc, de suivre les directives contraires de son colonel (Sous dossier «D» – attestation de M. Gérard GUEDON, pièce D-1).
Quelques-unes des méthodes de déstabilisation utilisées par cet officier supérieur, jusqu’ au retrait de ses directions d’enquête, sont détaillées dans deux courriers adressés par l’adjudant-chef GUEDON au magistrat instructeur (Sous dossier «D» – Pièces D 13 et D 16). et surtout dans l’attestation déjà évoquée. Le magistrat lui répondait en démentant être à l’origine du retrait de ses directions d’enquêtes, contrairement à ce que prétendait le commandant d’unité, et en renouvelant à l’adjudant-chef GUEDON sa plus entière confiance (Sous dossier «D» – Pièce n° D 14 et D15). Les conséquences de ce harcèlement, commencé début 2015, ont été lourdes puisqu’ à la suite d’un «effondrement psychique», M. GUEDON était hospitalisé en urgence, le Dr Delphine BREIL, médecin-chef militaire au Centre médical des armées de la base aérienne 107 à Vélizy-Villacoublay (78), diagnostiquant une «effraction psychique». M. GUEDON est depuis alors toujours suivi médicalement et soumis à un traitement médicamenteux lourd.
Encore une fois, il ne s’agit que d’un exemple.
(…)
Pour attester des mensonges du Colonel Laurent COLLORIG dans son entreprise de destruction psychologique de l’adjudant-chef Gérard GUEDON, outre les certificats médicaux déjà publiés dans nos précédents articles, vous constaterez dans les documents consultables à partir des liens ci-dessous, les arguments de Madame Sabine KHERIS, Vice-présidente chargée de l’instruction, doyen des juges d’instruction près le TGI de PARIS, contredisant les affirmations de cet officier supérieur allant à l’encontre des directives de ce magistrat, ce qui est constitutif d’entraves à l’action de la justice.
La France se revendique un Etat de Droit. Qu’en est–il réellement quand ces pratiques sont possibles et récurrentes!
Lettre Mme KHERIS en date du 5 juillet 2017 au DGGN
Quand la hiérarchie évoque la notion de « LOYAUTE » pour reprocher à la victime de dénoncer une vérité difficile à entendre et à admettre, elle ferait bien de faire son aggiornamento pour admettre qu’en son sein, certains officiers sont déloyaux. A titre de rappel, récemment, un colonel de gendarmerie est interpellé en flagrant délit pour s’être masturbé dans le métro; en Guyane, un chef d’escadron de gendarmerie exprime des propos racistes en public: une soixantaine d’élèves-officiers est mis en cause à l’Ecole militaire de Saint-Cyr pour harcèlement d’élèves-officiers femmes victimes. Ces quelques exemples ont fait l’objet d’une médiatisation dans la presse nationale.
Combien de victimes faudra-t-il encore pour que les hauts dirigeants militaires, la Ministre des Armées et le Président de la République, chef des armées, entendent enfin ce que l’AFAR et Armée média dénoncent avec force. Il ne s’agit pas d’un épiphénomène mais d’un drame collectif qui gangrène la communauté militaire qui doit désormais s’ouvrir à cette réalité. Cet aveuglement constant est criminel, indigne, rétrograde et d’un autre temps!
Qu’a fait le Général d’armée Richard LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie Nationale pour protéger l’adjudant-chef GUEDON et éviter un nouveau drame? La question se pose!
» Le soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faille au bout de sa parole en sachant qu’il est voué à l’oubli. »
Terre des Hommes, Antoine de Saint Exupéry
12 mai 2018 - 18 h 11 min
Où sont les sanctions contre ce pourri ?
9 mai 2018 - 19 h 29 min
Bonsoir à tous et à toutes.
Une pétition, quelle bonne idée. Un mouvement d’envergure pour soutenir l’ensemble des personnels harcelés et détruits de la Gendarmerie. Partant!
J’aimerai vous poser une question mon lieutenant si vous me le permettez, suite à cette lettre choc, le colonel a t’il fait l’objet de sanction ? Moi j’ai eu de retard dans mes procédures et j’ai ramassé parce que je ne voulais pas vendanger… Là ca mérite un blâme au minimum
9 mai 2018 - 19 h 22 min
J’avais vu de ma carrière une telle lettre d’un haut magistrat. Je suis OPJ et jamais vu et lu de tels propos dans un compte rendu. On voit que cet adjudant chef a des c……. et qu’il est très estimé dans son travail par les magistrats. ses réponses sont dans la lignée de ce que j’attends en tant que gradé d’un enquêteur, solide et professionnel. C’est si rare. La réponse du magistrat est terrible et méritée pour son officier supérieur. Il doit être dans ses petits souliers ce Colonel de pacotille. C’est un Commandant de section de recherches çà ? En tous état de cause il apparaît au grand jour que c’est un véritable incompétent, un méchant comme on en a tous connu, bref un inutile qui compte très cher à la société. Qu’on lui retire ses médailles et dehors sans retraite mais avant un petit tour au château. S’il a des enfants ils doivent avoir honte de leur père!!! Je n’ose pas imaginer les pression hors normes subies par cet adjudant Chef. Il faudrait lancer un grand mouvement via les réseaux pour le soutenir. Une pétition ?
8 mai 2018 - 20 h 07 min
Mais qu’est ce que c’est que cette histoire?
Le DGGN, finalement simple chef de service pour le PR, ignorerait que ses personnels de la branche judiciaire sont aux ordres des magistrats en charge d’une affaire ?
Si tel est le cas, les compétences du chef des gendarmes sont tout bonnement à réexaminer.
8 mai 2018 - 12 h 46 min
Respect à cet Adjudant chef. Quand à cet officier, que dire ? Rien, c’est ce qui lui correspond le mieux pour rester poli. Il devrait partir très très vite à la retraite et se faire tout petit.
8 mai 2018 - 12 h 41 min
Bonjour à vous tous
Tout notre soutien indéfectible à cet adjudant chef et à votre combat pour que la vérité éclate au grand jour. C’est tout simplement incroyable!!! Je n’avais jamais vu cela de mes yeux. Ce Colonel a t-il été puni depuis ? Non assurément. Connaissant la maison, il doit être bien au chaud. On voit la très grande différence entre un véritable professionnel du droit et un charlatan carriériste incompétent. Un sacré méchant, un assassin à mes yeux que nous avons là. Sa famille doit avoir honte de cet être menteur. Son attitude est significative du pervers. Roméo.