PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+15» Le suicide au sein de la Gendarmerie Nationale!

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PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+15»

Le suicide au sein de la Gendarmerie Nationale!

Dans notre article intitulé  « Suicides au sein de la communauté militaire: ce que l’on ne vous dit pas! »  publié 18 avril 2017, le président de l’AFAR expliquait des pratiques managériales dévoyées mises en oeuvre dans les processus de harcèlement moral au travail pouvant conduire au suicide de certains militaires victimes.

Dans un précédent article, il a été évoqué la notion de « provocation au suicide psychique ».

Pour s’en convaincre, il faut notamment décrypter les techniques d’influence et de manipulation utilisées pour détruire psychologiquement les personnes.  Certains professionnels sont particulièrement bien informés sur ces techniques du fait de leur métier  : psychiatres, psychologues, psychanalystes, professionnels des ressources humaines, spécialistes en communication, etc…

Pour accéder à certaines de ces techniques d’influence et de manipulation, cliquer sur les liens ci-dessous:

Techniques d’influence

9 techniques de manipulation   

En principe, leur déontologie les empêche d’utiliser ces moyens de manière détournée. C’est malheureusement, trop souvent le cas.  C’est ainsi que parfois, des personnes sont détruites psychologiquement et conduites à la psychiatrisation. D’autres fois, la victime ne peut plus encaisser cette souffrance devenue insupportable tant pour elle que pour ses proches. Confrontée son impuissance face à cette machine administrative qui tue en toute impunité,  la victime finit par commettre  l’irréparable en mettant fin à ses jours.

Là encore, les autorités se voilent la face. Elles dénoncent leur inquiétude relative à l’augmentation des cas de suicide en sachant pertinemment  que bon nombre de victimes le sont suite à des pratiques managériales dévoyées. Voilà l’hypocrisie insupportable  à laquelle, nous sommes confrontés et à laquelle, des familles endeuillées se heurtent pour tenter d’obtenir des  réponses qu’elles n’auront jamais.

Tous les suicides ne sont pas dus à une origine professionnelle. Mais lorsqu’ils se produisent sur le lieu de travail, c’est une signature comme l’a affirmé Christophe DEJOURS*, sommité incontestable dans le domaine de la souffrance au travail.

Christophe Dejours,  est un psychiatre, psychanalyste et professeur de psychologie français, spécialiste en psychodynamique du travail et en psychosomatique. Il est professeur titulaire de la chaire de psychanalyse-santé-travail au Conservatoire national des arts et métiers et directeur de recherche à l’Université René Descartes Paris V, dans le laboratoire Psychologie Clinique, Psychopathologique et Psychanalytique1. Plusieurs de ses publications amènent à considérer qu’il « a créé une nouvelle discipline »: la « psychodynamique du travail ». Il est membre titulaire de l’Association Psychanalytique de France, membre titulaire de l’Institut de Psychosomatique-Pierre Marty, Président du Conseil Scientifique de la Fondation Jean Laplanche – Institut de France.

L’article intitulé  « Suicides au sein de la communauté militaire: ce que l’on ne vous dit pas! » a été produit en justice dans les conclusions en défense du lieutenant Paul MORRA.

  • Extrait de l’article:

A mes sœurs et à mes frères d’armes,

A tous leurs proches qui souffrent en silence, Chères lectrices, chers lecteurs,

Le sujet du suicide au sein des armées me touche personnellement à plus d’un titre. C’est la raison pour laquelle, j’ai tenu à m’exprimer sur le sujet car il m’est devenu insupportable de compter chaque jour, des militaires qui nous quittent par cet acte ultime qu’est: le suicide! A chaque fois, le réflexe institutionnel immédiat est d’écarter le lien avec le service, avant même d’avoir obtenu les conclusions de l’enquête.

Ce que je vous livre aujourd’hui repose d’une part, sur mon expérience associative d’une quinzaine d’années au sein de l’ADEFDROMIL, puis de l’APNM ADEFDROMIL-GEND et actuellement, au sein de l’AFAR (Association des Forces Armées Réunies) puis, d’autre part, par le vécu de mon parcours professionnel de militaire de plus de 30 ans de service, dont 27 années en qualité de sous-officier et 3 années en tant qu’officier.

Je le dis en toute humilité, j’ai à peu près tout vécu comme ignominies: dictature de petits chefs, l’arrogance et le droit divin de certains grands chefs. Ces acteurs institutionnels, sans honneur, ont bafoué sans vergogne et violé toutes nos valeurs militaires, pour me pousser au suicide. Je pèse mes mots et j’assume pleinement mes propos.

Au travers de différents articles publiés sur «Armée média, le journal de l’AFAR», j’ai cité quelques noms de mes tortionnaires, tous grades confondus. Aucun d’entre-eux n’ose porter plainte contre moi. Leur silence coupable en dit long et je n’ai pas besoin d’épiloguer sur le sujet.

En 1999, j’ai été puni pour un motif imaginaire, inexistant, par un de mes harceleurs, couvert et soutenu par toute ma chaîne hiérarchique. Ce document a été conservé dans mon dossier individuel malgré une amnistie, dans le seul dessein de me marquer au fer rouge, pour me salir et m’atteindre tout au long de ma carrière professionnelle.

(…)

Pour lire la suite de l’article, cliquer sur le lien ci-dessous:

 Suicides au sein de la communaute mili taire ce que l’on ne vous dit pas

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