PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+11» Pratiques illégales dénoncées par le lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR (Acte IV)
PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+11»
Pratiques illégales dénoncées par le lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR
(Acte IV)
Dans la continuité de notre précédente publication sur le rôle de l’Inspecteur Général des Armées Gendarmerie (IGAG), nous revenons sur un article intitulé « IGAG – Médiateur militaire: ACTE II « Tout est normal Madame la Marquise » publié pour la première fois le 29 mars 2017. Ce document a été produit en justice dans les conclusions en défense du lieutenant Paul MORRA.
Ce complément d’information vous permettra de mieux appréhender au travers du cas personnel du président de l’AFAR, les pratiques illégales dénoncées à l’appui de documents officiels incontestables et la mauvaise foi de cette haute autorité gendarmerie pour tenter de justifier l’injustifiable.
Les figures de rhétorique peuvent travestir une vérité pour en faire une légende comme dans les cas de manipulation mais en aucun cas établir une vérité factuelle démontrée par les pièces produites en justice.
Posez-vous la question de savoir comment un militaire broyé par son institution qui a vocation à le protéger, peut passer au travers de toutes ces épreuves et survivre à un « suicide psychique » programmé.
La notion de « provocation au suicide psychique » n’existe pas dans la loi actuelle et c’est bien dommage. Il en découle une véritable impunité pour tous les tortionnaires harceleurs qui dans la fonction publique se retranchent sur l’impunité pénale de l’Etat qui ne peut en aucun cas être mis en cause contrairement à une personne morale privée.
Un jour peut-être, le législateur aura le courage de légiférer sur ce point. Ce serait une révolution sociétale majeure même si la démonstration juridique sera très difficile à apporter. Les enjeux économiques de ce type de contentieux sont tellement importants que l’Etat risquerait d’être en faillite. C’est la raison du déni de réalité auquel sont confrontées les victimes quand elles osent parler et dénoncer ce qu’elles subissent.
Les associations auront toute leur place pour aider les victimes et leurs familles sous réserve que leurs membres soient formés dans ce domaine pluridisciplinaire complexe.
Pour les familles endeuillées par des cas de suicides, il y a peut-être là, une réponse même si souvent les causes sont multifactorielles. Dans tous les cas, certains militaires victimes de ces agissements ont été confrontés au suicide comme le lieutenant Paul MORRA.
Prochainement, des militaires qui ont eu le courage de s’exprimer à visage découvert attesteront de leur parcours professionnel et de leur souffrance en relation avec des pratiques managériales dévoyées qui auraient pu les pousser à mettre fin à leurs jours.
C’est un des combats essentiels de l’AFAR, car la vie d’un homme, la vie d’une femme n’a pas de prix. Nous sommes prêts à subir toutes les attaques les plus viles pour défendre cette cause.
Il appartient à chacun de faire sa propre analyse et d’en tirer ses conclusions.
Pour consulter le courrier de saisine de l’IGAG, cliquer sur le lien ci-dessous, cela vous permettra de mieux appréhender sa réponse et les échanges qui ont suivi:
22 juillet 2016 Lettre IGAG VECHAMBRE 22 juillet 2016
- Extrait de l’article:
Le Général VECHAMBRE, Inspecteur Général des Armées Gendarmerie, pris d’une cécité soudaine à la lecture de mes arguments, concluait que: « Son courrier m’apporte les éléments d’appréciation démontrant que je n’avais pas été maltraité d’une part,… »
Pour lire l’article, cliquer sur le lien ci-dessous:
28 février 2017 reponse IGAG VECHAMBRE
Chose promise, chose due. Ci-dessous, un fichier au format pdf détaillant le harcèlement moral dont j’ai été victime en Nouvelle Calédonie en 1999. J’y ai à peu près tout subi comme pratiques de déstabilisation et de destruction de la personne humaine.
Pour lire le processus de harcèlement moral au travail subi par le lieutenant MORRA, cliquer sur le lien ci-dessous:
Harcelement Nouvelle Calédonie
( Fichier pdf à consulter )
Ce document intime présente sous forme d’anamnèse, la synthèse du harcèlement moral au travail dont j’ai été victime. Il détaille des pratiques scandaleuses et illégales misent en œuvre par mes supérieurs hiérarchiques de l’époque, pour me détruire. Vous y trouverez des documents officiels attestant de manière irréfutable mes propos et des commentaires explicatifs associés.
Ces faits sont incontestables même si le Général VECHAMBRE a osé affirmer le contraire. Lorsqu’il aura lu ces éléments non exhaustifs, j’espère qu’il me fera part de ses nouvelles conclusions le cas échéant ou du maintien de ses précédentes affirmations.
L’expression du courage peut aussi trouver naissance dans la reconnaissance de ses propres torts. Ce sera également le signe de l’apprentissage de l’humilité qui est valable pour chacun d’entre nous.
Pour votre information, cet écrit remonte à une période de mon existence où j’ai ressenti le besoin de verbaliser toute la souffrance emmagasinée depuis des années en moi. Beaucoup d’autres camarades comme moi ont vécu des faits de même nature. Mon cas réunit à peu près toutes les ignominies qu’une victime militaire peut subir dans ces conditions.
Cette publication s’adresse à toutes celles et ceux qui comme moi ont été victimes de harcèlement moral au travail, pour les soutenir et leurs dire que ces cas sont malheureusement fréquents au sein de la communauté militaire. Nul n’est épargné. Le harcèlement dans ses diverses composantes, impacte tous les militaires, femmes, hommes, sous-officiers et officiers.
Ce document est long et je vous prie de m’en excuser, mais prenez le temps d’aller jusqu’au bout. Vous y constaterez des pratiques non réglementaires et illégales en termes de pressions, de menaces hiérarchiques sous condition, d’ordres illégaux, de punitions fantaisistes non caractérisées, de rapport grand-guignolesque, de mutation « disciplinaire » interdite malgré que cela soit totalement proscrit au sein des armées, etc…
Le traitement médical du militaire avec humiliation, pressions, tentative de psychiatrisation, collusion entre le service de santé des armées et les échelons hiérarchiques etc…
La collusion entre mon commandant de compagnie, le Capitaine JANIACZYK, mis en cause dans une plainte avec constitution de partie civile déposée devant le doyen des juges d’instruction et le Procureur de la République de NOUMEA, Robert BLASER. Aujourd’hui, il est consternant de constater que ces pratiques restent toujours d’actualité. Toujours identiques, elles déshonorent notre métier de soldat de la loi et nos valeurs militaires.
Ces vendus ont fait l’objet de nominations, ont reçu des médailles, des primes au mérite pendant que les victimes se meurent en silence. Certaines d’entre-elles terminent leur carrière par un placement en CLDM (congé longue durée maladie) et d’autres mettent fin à leurs jours, ne pouvant plus supporter toute cette souffrance.
Je ne me suis pas engagé pour cela, mais pour des valeurs nobles que paient chaque jour nos soldats par leur sueur, leur sang et leurs larmes!
(…)
Pour lire la suite de l’article, cliquer sur le lien ci-dessous:
IGAG Mediateur militaire ACTE II T out est normal Madame la Marquise