PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+9» Pratiques illégales dénoncées par le lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR (Acte II)
PLAINTE POUR DIFFAMATION DU DGGN: RÉVÉLATIONS : JOUR «J+9»
Pratiques illégales dénoncées par le lieutenant Paul MORRA, président de l’AFAR (Acte II)
Dans la continuité de nos précédentes révélations dénonçant des pratiques illégales au sein de la Gendarmerie Nationale publiées sur Armée média, nous revenons sur les enquêtes internes administratives.
L’article repris ci-dessous a été publié pour la première fois le 23 mai 2017 et a été produit en justice dans les conclusions en défense du lieutenant Paul MORRA.
Dans notre article intitulé « ENQUÊTES INTERNES ADMINISTRATIVES AU SEIN DE LA GENDARMERIE NATIONALE: MASCARADE OU PERVERSITÉ? » , nous avions démontré une fois de plus, des pratiques illégales au sein de l’Inspection Générale de Gendarmerie Nationale (IGGN) dans le traitement des enquêtes internes administratives.
- Extrait de l’article:
ENQUÊTES INTERNES ADMINISTRATIVES AU SEIN DE LA GENDARMERIE NATIONALE: MASCARADE OU PERVERSITÉ?
En ma qualité de Président de l’AFAR, je viens de prendre connaissance d’un rapport établi le 12 août 2016, par le Lieutenant-colonel David LIEUTET, adjoint au chef de bureau des enquêtes administratives (BEA) au sein de l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale (IGGN).
Cette enquête administrative est relative au signalement effectué par un militaire, adhérent de l’AFAR, à la plate-forme « STOPDISCRI », victime de harcèlement moral au travail.
A l’examen de ce rapport, dont je ne m’attendais guère à autre chose que la démolition du militaire victime concerné, ce qui est d’une constance habituelle dans ce type d’enquête où la conclusion est faite avant même d’enquêter, une interrogation légitime se pose sur le profil de cet enquêteur.
La Gendarmerie Nationale, sous statut militaire et placée pour emploi sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur, a mis en place le dispositif «STOP DISCRI» effectif depuis le 1er mars 2014. Il s’agit d’une initiative du Général d’armée Denis FAVIER, ancien Directeur Général de la Gendarmerie Nationale.
A ce titre, le dispositif «STOP DISCRI» est notamment chargé de traiter des cas de harcèlement moral hiérarchique.
Mention figurant sur la page d’accueil de la plate-forme « STOP DISCRI »:
La lutte contre les Harcèlements, Discriminations et Violences est une priorité au sein de la gendarmerie.
Il est important d’intervenir dès qu’une situation semble anormale et de ne pas attendre que celle-ci s’aggrave, jusqu’à atteindre un stade de complexité et de souffrances inacceptables.
Il relève de la responsabilité de tous de signaler de tels faits.
Si vous êtes témoin ou victime de Harcèlement, Discrimination ou de Violences, vous pouvez solliciter un entretien avec votre hiérarchie de proximité (avec ou sans l’accompagnement d’un membre des instances de représentation et de participation ou d’un représentant syndical) ou lui adresser un compte-rendu.
Les membres du réseau d’écoute local sont également à votre disposition.
Si une démarche auprès de votre hiérarchie ou des différents acteurs locaux vous pose une difficulté,vous pouvez vous adresser à la cellule de signalement rattachée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale.
***
Sans préjudice de l’affaire dont j’ai parfaitement connaissance et qui caractérise sans équivoque possible, les faits de harcèlement moral au travail institutionnalisé dont est victime ce militaire, je vais
uniquement reprendre quelques phrases de cet officier supérieur de la gendarmerie nationale, enquêteur au sein de cet éminent service de l’IGGN pour démontrer son incompétence au mieux et au pire, son allégeance perverse à ses donneurs d’ordre au détriment des droits légitimes de la victime.
Ce même constat, je l’ai déjà démontré par des pratiques illégales mettant en cause de hautes autorités militaires, le bureau enquête judiciaire (BEJ) de l’IGGN et des services d’enquête spécialisés en police judiciaire.
•MASCARADE:
S’il s’agissait d’une comédie hypocrite dont la mise en scène trompeuse n’aurait comme conséquence que le divertissement de son public, il y aurait de quoi rire un bon coup! Mais là, il ne s’agit pas d’un jeu, mais de la vie d’un militaire victime que l’on maltraite une fois de plus.
(…)
Pour lire la suite de l’article, cliquer sur le lien ci-dessous:
Enquetes internes administratives au sein de la gendarmerie nationale
Citation de Hypolite de Livry ; Les pensées et réflexions (1808)
Rien de si rare que la vérité, et rien de si commun que le mensonge.